
Rachid Nekkaz, Président du think tank "Panafrican Solutions", a récemment appelé à la libération immédiate de Maître Guy Hervé Kam, célèbre avocat burkinabé des droits de l'Homme, actuellement incarcéré pour la troisième fois en un an par le tribunal militaire du Burkina Faso. Cette détention a été marquée par des accusations de "complot et d'association de malfaiteurs", que beaucoup considèrent comme un acharnement judiciaire contre un fervent défenseur des droits humains.
Maître Guy Hervé Kam est reconnu pour son engagement indéfectible en faveur des droits de l’Homme en Afrique. Il a notamment été le conseil de la famille de l'ancien Président Thomas Sankara, assassiné en octobre 1987, et membre du collectif d’avocats pour Ousmane Sonko, ancien prisonnier politique et actuel Premier Ministre du Sénégal. En réponse à cette nouvelle détention, Maître Ciré Clédor Ly, avocat sénégalais de renom et défenseur inflexible des droits humains, est actuellement à Ouagadougou pour défendre son confrère. Il demande l’annulation de toute la procédure judiciaire et met tout en œuvre pour médiatiser cette affaire.
Cette situation est perçue comme une tâche noire dans le tableau idyllique présenté par le nouveau régime militaire en place au Burkina Faso depuis septembre 2022. Selon Rachid Nekkaz, cette affaire souligne une problématique plus vaste : "les pouvoirs africains, malgré plus de six décennies d'indépendance, continuent d’emprunter des méthodes héritées de la période coloniale. Ces pratiques visent à étouffer ou éliminer les voix critiques des citoyens et des avocats qui plaident pour un véritable État de droit."
Nekkaz appelle donc à un changement de paradigme, exhortant les régimes africains à abandonner les anciennes pratiques d'instrumentalisation de la justice et à adopter des méthodes respectueuses des droits humains. Il affirme que la justice devrait servir à protéger les citoyens et à garantir les libertés fondamentales, plutôt qu’à persécuter ceux qui œuvrent pour l’amélioration des systèmes juridiques et politiques en Afrique.
L’appel de Rachid Nekkaz pour la libération de Maître Guy Hervé Kam et la réforme des pratiques judiciaires en Afrique résonne comme un cri du cœur pour un continent où la justice devrait être au service de la vérité et des droits humains, et non pas d'intérêts politiques ou répressifs.
Maître Guy Hervé Kam est reconnu pour son engagement indéfectible en faveur des droits de l’Homme en Afrique. Il a notamment été le conseil de la famille de l'ancien Président Thomas Sankara, assassiné en octobre 1987, et membre du collectif d’avocats pour Ousmane Sonko, ancien prisonnier politique et actuel Premier Ministre du Sénégal. En réponse à cette nouvelle détention, Maître Ciré Clédor Ly, avocat sénégalais de renom et défenseur inflexible des droits humains, est actuellement à Ouagadougou pour défendre son confrère. Il demande l’annulation de toute la procédure judiciaire et met tout en œuvre pour médiatiser cette affaire.
Cette situation est perçue comme une tâche noire dans le tableau idyllique présenté par le nouveau régime militaire en place au Burkina Faso depuis septembre 2022. Selon Rachid Nekkaz, cette affaire souligne une problématique plus vaste : "les pouvoirs africains, malgré plus de six décennies d'indépendance, continuent d’emprunter des méthodes héritées de la période coloniale. Ces pratiques visent à étouffer ou éliminer les voix critiques des citoyens et des avocats qui plaident pour un véritable État de droit."
Nekkaz appelle donc à un changement de paradigme, exhortant les régimes africains à abandonner les anciennes pratiques d'instrumentalisation de la justice et à adopter des méthodes respectueuses des droits humains. Il affirme que la justice devrait servir à protéger les citoyens et à garantir les libertés fondamentales, plutôt qu’à persécuter ceux qui œuvrent pour l’amélioration des systèmes juridiques et politiques en Afrique.
L’appel de Rachid Nekkaz pour la libération de Maître Guy Hervé Kam et la réforme des pratiques judiciaires en Afrique résonne comme un cri du cœur pour un continent où la justice devrait être au service de la vérité et des droits humains, et non pas d'intérêts politiques ou répressifs.