Les choses avancent dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du jeune boutiquier de Mlomp dont le corps a été retrouvé à l’entrée de la commune d’Oussouye. Le présumé commanditaire a été mis aux arrêts, il y a près d’une dizaine de jours.
Présumé commanditaire de l’assassinat horrible et épouvantable, à Mlomp, du jeune commerçant, Abdourahmane Diallo en janvier dernier, Ali Diallo, son ex-employeur a été arrêté. Tout est partie d’une banale fouille dans le cadre de la lutte contre le trafic du chanvre indien que le nouveau commandant de la Brigade de gendarmerie d’Oussouye a initiée depuis son arrivée. Par hasard, les gendarmes sont tombés sur un jeune conducteur de moto «Jakarta » sur qui ils ont trouvé l’herbe qui tue. Conduit manu militari à Loudia Ouoloff, chef-lieu d’arrondissement, à quelques encablures d’Oussouye où il habite, la fouille de sa chambre a permis de retrouver "une puce téléphonique" qui s’est révélée être celle du jeune boutiquier atrocement assassiné. Sous le feu roulant des questions des pandores, ce jeune habitant de Loudia Ouoloff qui s'appellerait Samba Bâ, a détaillé le scénario monté pour éliminer le boutiquier. Séance tenante, il a avoué que c’est lui-même, sur «instruction du Ali Diallo», qui est allé, avec sa moto, prendre Abdourahmane Diallo pour l’abattre de la manière dont ils l’ont fait. Sur ces révélations surprenantes, les gendarmes sont allés directement cueillir, sans ménagement, Ali Diallo.
Disparition mystérieuse
Cette arrestation, il y a près d’une dizaine de jours, vient donner un développement à ce dossier qui a tenu en haleine tout un département pendant près de six mois. En effet, le 29 janvier dernier un jeune boutiquier, Abdourahmane Diallo, natif du quartier de Saaré Demba, dans la commune d’Oussouye, qui tenait son commerce à Mlomp, a, mystérieusement, disparu. Selon les témoignages, c’est dans la nuit de cette date qu’un jeune homme, à travers une moto «Jakarta», est venu le prendre pour l’amener à Oussouye. Depuis lors, la moto a disparu. Les recherches entreprises par ses proches n’ont donné aucun résultat. Inquiets, ils s’en remettent aux pandores d’Oussouye, chef-lieu de département. C’est finalement, le 3 février, près d’une semaine après, que le corps sans vie, en état de putréfaction avancé, a été découvert à l’entrée de la commune d’Oussouye. Un crime épouvantable et horrible, selon les témoins qui confient qu’il a été «égorgé, la tête fracassée et les yeux perforés».
Les populations en action
Depuis lors, l’enquête ouverte par les gendarmes-enquêteurs, trainait. De nombreuses initiatives ont même été prises par les villageois pour tirer cette affaire qui a mis sans voix tout un département. Du bois sacré aux mosquées en passant par les églises, des prières ont été formulées pour que la vérité jaillisse. Et visiblement, un pan de l’énigme qui a entouré jusque-là la mort tragique de ce jeune commerçant vient de tomber. Le commanditaire présumé a été appréhendé à Oussouye où il tient de nombreux commerces et vit avant d’être envoyé à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor.
Qui est ce présumé commanditaire ?
Ali Diallo, communément appelé dans la zone Ali Siganar, dont le nom était sur toutes les lèvres des villageois était, en vérité, l’employeur de ce jeune assassiné. Il possède dans le département un véritable commerce à travers de nombreuses boutiques essaimées dans tous les coins. Mais, après une brouille avec son employeur, le jeune natif de Saara Demba décide de démissionner avant d’ouvrir, par la suite, son propre commerce en face de celui qu’il tenait. En raison de son attitude « exemplaire », ses clients l’ont suivi dans sa nouvelle aventure, abandonnant la boutique d’Ali Diallo. Les deux hommes se regardaient en chiens de faïence. Considérant cette attitude comme une humiliation, son ex-employeur l’aurait menacé. Ainsi donc, depuis sa disparition, tous les regards sont tournés vers lui. Il y a quelques mois, il a été brièvement interpellé en compagnie d’un de ses fils avant d’être relâché. Sa boutique et celle ouverte par son ex-employé sont jusque-là fermées. Ali Diallo qui avait tenté de rouvrir la sienne après juste ce crime odieux, s’est vu opposer un niet catégorique. Les villageois exigent la lumière, rien que toute la lumière sur ce crime de sang. Qu’ils ne sauraient accepter dans leur terroir. Cette arrestation permettra d’en savoir un peu plus sur cette mort que Oussouye et Mlomp n’ont pas encore fini de pleurer.
La Cloche
Présumé commanditaire de l’assassinat horrible et épouvantable, à Mlomp, du jeune commerçant, Abdourahmane Diallo en janvier dernier, Ali Diallo, son ex-employeur a été arrêté. Tout est partie d’une banale fouille dans le cadre de la lutte contre le trafic du chanvre indien que le nouveau commandant de la Brigade de gendarmerie d’Oussouye a initiée depuis son arrivée. Par hasard, les gendarmes sont tombés sur un jeune conducteur de moto «Jakarta » sur qui ils ont trouvé l’herbe qui tue. Conduit manu militari à Loudia Ouoloff, chef-lieu d’arrondissement, à quelques encablures d’Oussouye où il habite, la fouille de sa chambre a permis de retrouver "une puce téléphonique" qui s’est révélée être celle du jeune boutiquier atrocement assassiné. Sous le feu roulant des questions des pandores, ce jeune habitant de Loudia Ouoloff qui s'appellerait Samba Bâ, a détaillé le scénario monté pour éliminer le boutiquier. Séance tenante, il a avoué que c’est lui-même, sur «instruction du Ali Diallo», qui est allé, avec sa moto, prendre Abdourahmane Diallo pour l’abattre de la manière dont ils l’ont fait. Sur ces révélations surprenantes, les gendarmes sont allés directement cueillir, sans ménagement, Ali Diallo.
Disparition mystérieuse
Cette arrestation, il y a près d’une dizaine de jours, vient donner un développement à ce dossier qui a tenu en haleine tout un département pendant près de six mois. En effet, le 29 janvier dernier un jeune boutiquier, Abdourahmane Diallo, natif du quartier de Saaré Demba, dans la commune d’Oussouye, qui tenait son commerce à Mlomp, a, mystérieusement, disparu. Selon les témoignages, c’est dans la nuit de cette date qu’un jeune homme, à travers une moto «Jakarta», est venu le prendre pour l’amener à Oussouye. Depuis lors, la moto a disparu. Les recherches entreprises par ses proches n’ont donné aucun résultat. Inquiets, ils s’en remettent aux pandores d’Oussouye, chef-lieu de département. C’est finalement, le 3 février, près d’une semaine après, que le corps sans vie, en état de putréfaction avancé, a été découvert à l’entrée de la commune d’Oussouye. Un crime épouvantable et horrible, selon les témoins qui confient qu’il a été «égorgé, la tête fracassée et les yeux perforés».
Les populations en action
Depuis lors, l’enquête ouverte par les gendarmes-enquêteurs, trainait. De nombreuses initiatives ont même été prises par les villageois pour tirer cette affaire qui a mis sans voix tout un département. Du bois sacré aux mosquées en passant par les églises, des prières ont été formulées pour que la vérité jaillisse. Et visiblement, un pan de l’énigme qui a entouré jusque-là la mort tragique de ce jeune commerçant vient de tomber. Le commanditaire présumé a été appréhendé à Oussouye où il tient de nombreux commerces et vit avant d’être envoyé à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor.
Qui est ce présumé commanditaire ?
Ali Diallo, communément appelé dans la zone Ali Siganar, dont le nom était sur toutes les lèvres des villageois était, en vérité, l’employeur de ce jeune assassiné. Il possède dans le département un véritable commerce à travers de nombreuses boutiques essaimées dans tous les coins. Mais, après une brouille avec son employeur, le jeune natif de Saara Demba décide de démissionner avant d’ouvrir, par la suite, son propre commerce en face de celui qu’il tenait. En raison de son attitude « exemplaire », ses clients l’ont suivi dans sa nouvelle aventure, abandonnant la boutique d’Ali Diallo. Les deux hommes se regardaient en chiens de faïence. Considérant cette attitude comme une humiliation, son ex-employeur l’aurait menacé. Ainsi donc, depuis sa disparition, tous les regards sont tournés vers lui. Il y a quelques mois, il a été brièvement interpellé en compagnie d’un de ses fils avant d’être relâché. Sa boutique et celle ouverte par son ex-employé sont jusque-là fermées. Ali Diallo qui avait tenté de rouvrir la sienne après juste ce crime odieux, s’est vu opposer un niet catégorique. Les villageois exigent la lumière, rien que toute la lumière sur ce crime de sang. Qu’ils ne sauraient accepter dans leur terroir. Cette arrestation permettra d’en savoir un peu plus sur cette mort que Oussouye et Mlomp n’ont pas encore fini de pleurer.
La Cloche
