Malgré une décision de justice en leur faveur, les anciens employés du quotidien Direct-Info, membres du Synpics, se disent contraints de retourner devant les tribunaux. En cause : l’impossibilité d’exécuter un jugement ordonnant le paiement de leurs arriérés de salaires, dus depuis 2019, en raison de ce qu’ils qualifient de blocage volontaire de la part du propriétaire du journal, Cheikh Amar.
Selon un communiqué relayé par Wal Fadjri, les ex-travailleurs accusent l’homme d’affaires de refuser la notification par huissier de la décision rendue en appel, empêchant ainsi toute procédure d’exécution forcée. Une situation qui, dénoncent-ils, vide le jugement de sa substance et prolonge une crise sociale déjà ancienne.
Les plaignants rappellent que l’origine du conflit remonte au limogeage de l’ancien directeur général, Pape Diogoye Faye. À l’époque, Cheikh Amar s’était engagé à régulariser la situation financière du journal et à honorer les dettes envers le personnel. Des promesses restées, selon eux, lettre morte, l’intéressé étant devenu injoignable depuis 2021, malgré les sollicitations répétées des délégués.
Les ex-agents soulignent par ailleurs avoir observé une trêve syndicale après l’accident de la route survenu à Cheikh Amar sur l’axe Ila Touba, par souci de décence. Une retenue qui contraste, selon eux, avec la situation actuelle, alors que l’homme d’affaires affiche publiquement une réussite économique, sans que le journal n’ait jamais fait l’objet d’une liquidation officielle.
Sur le plan social, les conséquences sont lourdes. Les anciens employés évoquent une précarité croissante, marquée par des expulsions de logement, l’impossibilité de se soigner, et l’absence totale de revenus. Deux cas emblématiques sont mis en avant : des salariés licenciés abusivement dès 2015, toujours en attente de leurs indemnités, malgré une condamnation judiciaire définitive demeurée inexécutée.
Face à cette situation, les ex-travailleurs annoncent leur détermination à épuiser toutes les voies de droit, estimant que seule une nouvelle saisine de la justice pourrait contraindre leur ancien employeur à respecter ses obligations légales.
Selon un communiqué relayé par Wal Fadjri, les ex-travailleurs accusent l’homme d’affaires de refuser la notification par huissier de la décision rendue en appel, empêchant ainsi toute procédure d’exécution forcée. Une situation qui, dénoncent-ils, vide le jugement de sa substance et prolonge une crise sociale déjà ancienne.
Les plaignants rappellent que l’origine du conflit remonte au limogeage de l’ancien directeur général, Pape Diogoye Faye. À l’époque, Cheikh Amar s’était engagé à régulariser la situation financière du journal et à honorer les dettes envers le personnel. Des promesses restées, selon eux, lettre morte, l’intéressé étant devenu injoignable depuis 2021, malgré les sollicitations répétées des délégués.
Les ex-agents soulignent par ailleurs avoir observé une trêve syndicale après l’accident de la route survenu à Cheikh Amar sur l’axe Ila Touba, par souci de décence. Une retenue qui contraste, selon eux, avec la situation actuelle, alors que l’homme d’affaires affiche publiquement une réussite économique, sans que le journal n’ait jamais fait l’objet d’une liquidation officielle.
Sur le plan social, les conséquences sont lourdes. Les anciens employés évoquent une précarité croissante, marquée par des expulsions de logement, l’impossibilité de se soigner, et l’absence totale de revenus. Deux cas emblématiques sont mis en avant : des salariés licenciés abusivement dès 2015, toujours en attente de leurs indemnités, malgré une condamnation judiciaire définitive demeurée inexécutée.
Face à cette situation, les ex-travailleurs annoncent leur détermination à épuiser toutes les voies de droit, estimant que seule une nouvelle saisine de la justice pourrait contraindre leur ancien employeur à respecter ses obligations légales.


