Au lendemain de la mort de Muhamed Guèye, abattu par la police en plein centre d’Ajaccio, la polémique enfle. Les parents du jeune homme, tué samedi 20 décembre lors d’une intervention policière, ont annoncé leur intention de saisir la justice. Par la voix de leur avocate, Me Aljia Fazai-Codaccioni, la famille entend déposer une plainte pour « homicide volontaire aggravé », estimant que les circonstances de l’usage de l’arme à feu par les forces de l’ordre doivent être clarifiées.
« Dans quelles conditions la police a-t-elle tiré trois coups ? Était-il réellement nécessaire de riposter de cette manière ? », s’interroge l’avocate, citée par l’AFP ce dimanche 21 décembre. Les parents de Muhamed Guèye, qui vivent au Sénégal, attendent la transmission du livret de famille et des procurations nécessaires avant de formaliser la plainte.
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet d’Ajaccio, Muhamed Guèye, de nationalité sénégalaise et titulaire d’un visa étudiant, déambulait armé d’un couteau et menaçait des passants au cœur de la ville. Alertés, les policiers seraient intervenus en multipliant les sommations pour lui demander de lâcher son arme.
Le procureur de la République, Nicolas Septe, affirme que les agents ont d’abord tenté de neutraliser l’individu sans recourir à leurs armes à feu, utilisant du mobilier urbain et un pistolet à impulsion électrique, sans succès. Toujours selon le parquet, Muhamed Guèye se serait ensuite dirigé vers les policiers, couteau levé, à très courte distance, contraignant l’un d’eux à faire usage de son arme de service à trois reprises.
Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent la scène, avec des policiers en joue et des injonctions répétées, notamment l’ordre d’utiliser un taser. L’homme s’est finalement effondré après les tirs et est décédé sur place.
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour homicide volontaire aggravé visant le policier auteur des tirs, l’autre pour tentative d’homicide aggravé concernant Muhamed Guèye. À ce stade, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) n’a pas été officiellement saisie, se tenant pour l’instant en simple observation.
L’affaire relance le débat sur l’usage de la force par la police et sur la proportionnalité de la riposte, alors que la justice devra désormais établir si l’intervention était strictement nécessaire ou si d’autres options auraient pu être envisagées.
« Dans quelles conditions la police a-t-elle tiré trois coups ? Était-il réellement nécessaire de riposter de cette manière ? », s’interroge l’avocate, citée par l’AFP ce dimanche 21 décembre. Les parents de Muhamed Guèye, qui vivent au Sénégal, attendent la transmission du livret de famille et des procurations nécessaires avant de formaliser la plainte.
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet d’Ajaccio, Muhamed Guèye, de nationalité sénégalaise et titulaire d’un visa étudiant, déambulait armé d’un couteau et menaçait des passants au cœur de la ville. Alertés, les policiers seraient intervenus en multipliant les sommations pour lui demander de lâcher son arme.
Le procureur de la République, Nicolas Septe, affirme que les agents ont d’abord tenté de neutraliser l’individu sans recourir à leurs armes à feu, utilisant du mobilier urbain et un pistolet à impulsion électrique, sans succès. Toujours selon le parquet, Muhamed Guèye se serait ensuite dirigé vers les policiers, couteau levé, à très courte distance, contraignant l’un d’eux à faire usage de son arme de service à trois reprises.
Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent la scène, avec des policiers en joue et des injonctions répétées, notamment l’ordre d’utiliser un taser. L’homme s’est finalement effondré après les tirs et est décédé sur place.
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour homicide volontaire aggravé visant le policier auteur des tirs, l’autre pour tentative d’homicide aggravé concernant Muhamed Guèye. À ce stade, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) n’a pas été officiellement saisie, se tenant pour l’instant en simple observation.
L’affaire relance le débat sur l’usage de la force par la police et sur la proportionnalité de la riposte, alors que la justice devra désormais établir si l’intervention était strictement nécessaire ou si d’autres options auraient pu être envisagées.


