Mansour Ndiaye, l’un des membres fondateurs de la coalition « Diomaye Président », s’est prononcé sur la crise qui secoue actuellement le camp présidentiel. Selon lui, cette situation résulte d’une certaine léthargie et d’un manque de considération envers plusieurs membres de la coalition.
Invité dans un débat organisé par Seneweb, le président du parti politique Doolèle Yaakaar a fait une révélation importante sur la configuration interne de la coalition. « C’est Diomaye qui a désigné Aïda Mbodji, juste après son élection, pour diriger la coalition et mener une mission précise. Il a affirmé avoir trouvé au sein de la coalition un creuset d’intelligences et d’expériences, et a demandé qu’on fasse tout pour maintenir cette dynamique », rapporte Mansour Ndiaye, qui reconnaît par ailleurs que Pastef est la locomotive de l’alliance.
Concernant la gestion de la coalition, il pointe plusieurs dysfonctionnements. « Le coaching de la coalition n’était pas sur de bonnes bases, et cela se reflète dans nos discussions. Beaucoup se sont abstenus parce qu’ils se sentent frustrés, d’autres ont quitté. Le problème de fond, c’est qu’il y a un malaise terrible dans la coalition. Des groupes se sont constitués, et certains ne s’y retrouvent plus. On a entendu dire que moins de dix personnes avaient suivi, mais c’est beaucoup plus que cela. Des maires et d’autres figures politiques ont été contactés par la nouvelle direction. Et cette coalition, pour laquelle nous nous sommes sacrifiés, ne mérite pas cette image », a-t-il rectifié.
Mansour Ndiaye reconnaît également que les liens n’étaient pas suffisamment établis entre la haute direction et les membres de la coalition : « Ce que nous avons enduré dans la coalition Diomaye Président a été énorme en termes de sacrifices (…) Je ne comprends pas : c’est un manque de considération », a-t-il déploré.
Invité dans un débat organisé par Seneweb, le président du parti politique Doolèle Yaakaar a fait une révélation importante sur la configuration interne de la coalition. « C’est Diomaye qui a désigné Aïda Mbodji, juste après son élection, pour diriger la coalition et mener une mission précise. Il a affirmé avoir trouvé au sein de la coalition un creuset d’intelligences et d’expériences, et a demandé qu’on fasse tout pour maintenir cette dynamique », rapporte Mansour Ndiaye, qui reconnaît par ailleurs que Pastef est la locomotive de l’alliance.
Concernant la gestion de la coalition, il pointe plusieurs dysfonctionnements. « Le coaching de la coalition n’était pas sur de bonnes bases, et cela se reflète dans nos discussions. Beaucoup se sont abstenus parce qu’ils se sentent frustrés, d’autres ont quitté. Le problème de fond, c’est qu’il y a un malaise terrible dans la coalition. Des groupes se sont constitués, et certains ne s’y retrouvent plus. On a entendu dire que moins de dix personnes avaient suivi, mais c’est beaucoup plus que cela. Des maires et d’autres figures politiques ont été contactés par la nouvelle direction. Et cette coalition, pour laquelle nous nous sommes sacrifiés, ne mérite pas cette image », a-t-il rectifié.
Mansour Ndiaye reconnaît également que les liens n’étaient pas suffisamment établis entre la haute direction et les membres de la coalition : « Ce que nous avons enduré dans la coalition Diomaye Président a été énorme en termes de sacrifices (…) Je ne comprends pas : c’est un manque de considération », a-t-il déploré.

