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Accusés de terrorisme, Demba Sow et Siradji Labor retrouvent la liberté

Samedi 22 Février 2025

Demba Sow et Siradji Labor ont comparu, hier vendredi, devant la Chambre criminelle de Dakar. Ils étaient poursuivis pour affiliation et appui à un groupe terroriste. Commerçants de profession, les deux hommes étaient accusés de faire partie d'un groupe djihadiste établi au Mali.

Affiliation et appui à un groupe terroriste sont les charges retenues, hier, vendredi 21 février, contre Demba Sow et Siradji Labor devant la Chambre criminelle de Dakar. Ils étaient accusés d'appartenir à un groupe terroriste, notamment la Katiba du Macina au Mali, et même d'y procéder à des recrutements. Les deux commerçants ont été arrêtés dans la localité de Kidira. En détention préventive depuis le 10 mai 2021, les accusés ont fait face, hier, au juge.

C'était pour eux une dernière occasion de se défendre face aux accusations de terrorisme.

Selon le journal L’Observateur, le 19 janvier 2021, la section de recherches a été informée du recrutement de Sénégalais pour des groupes terroristes via un groupe WhatsApp.

Après plusieurs mois de surveillance, les enquêteurs ont fini par arrêter Demba Sow et Siradji Labor. Ce dernier, identifié comme un facilitateur pour des candidats désireux de rejoindre un camp djihadiste au Mali, aurait détenu onze numéros de téléphone. La section de recherches a également retrouvé dans son téléphone des conversations audio avec un certain Abou Moussa, qui lui aurait proposé des candidats djihadistes.

Concernant Demba Sow, des images de tueries, de scènes de violence et de propagande djihadiste ont été retrouvées sur son téléphone.

Devant la Chambre criminelle, les accusés ont contesté les faits.

Siradji a déclaré appartenir uniquement à un groupe WhatsApp consacré au commerce. « Je n’ai aucun contact au Mali avec qui j’échange. Si le message était en wolof ou en pular, on pourrait dire qu’il m’était destiné, mais il était en français. En plus, je n’y ai pas répondu », s’est-il défendu.

Quant aux cartes SIM retrouvées dans sa boutique, il affirme qu’elles servaient à identifier les numéros qu’il revendait à des abonnés.

À l’image de Siradji, Demba Sow a nié tout lien avec son compatriote, le supposé djihadiste Abou Moussa. Il soutient que leurs seuls liens étaient commerciaux, ce dernier ne faisant que déposer de la marchandise dans sa boutique. Il affirme appartenir à deux groupes WhatsApp, l’un familial et l’autre ethnique. Concernant les images retrouvées sur son téléphone, Demba Sow déclare ne pas les avoir vues. Or, le magistrat instructeur a mentionné dans l’accusation que lorsque ces images lui ont été présentées, l’accusé a refusé de les regarder, rapporte L’Observateur.

« Au regard des débats et des pièces discutées à la barre, il n’y a pas de preuve de la culpabilité des accusés », a déclaré le parquetier avant de requérir l’acquittement. Me Abdy Ne Ndiaye a abondé dans le même sens, soutenant que ses clients n’ont aucun lien avec le terrorisme.

Rendant son verdict, la Chambre criminelle a acquitté Demba Sow et Siradji Labor, considérés comme de simples commerçants qui n’avaient rien à voir avec les accusations portées contre eux.
exclusif net

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