Ce dimanche 8 décembre, à la télévision publique, les rebelles syriens menés par des islamistes radicaux ont proclamé la chute de Bachar al-Assad et la « libération » de la capitale, Damas, après une offensive éclair. Le président syrien aurait fui le pays, mais sa localisation reste inconnue.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Bachar al-Assad aurait quitté la Syrie par l’aéroport international de Damas avant le retrait des forces armées et de sécurité. Pendant ce temps, une vague de joie a envahi les rues de Damas, ainsi que d’autres grandes villes comme Lattaquié et Homs.
La Maison Blanche a confirmé que les États-Unis, par la voix du président Joe Biden, suivent avec attention « les événements extraordinaires » en Syrie. En parallèle, Israël a mené plusieurs frappes ciblées contre des installations militaires syriennes et déployé des troupes dans la zone militarisée du Golan, tout en affirmant ne pas vouloir intervenir dans la transition politique.
Le chef des rebelles à Damas
Abou Mohammad al-Jolani, leader des rebelles syriens, s’est rendu à la célèbre mosquée des Omeyyades à Damas. Accueilli par une foule en liesse scandant « Allahou Akbar » (Dieu est le plus grand), il y a prononcé un discours.
« Cette victoire est celle de tous les Syriens », a-t-il déclaré, ajoutant que le régime déchu de Bachar al-Assad a emprisonné « des milliers de citoyens injustement et sans motif ».
Le basculement du pouvoir en Syrie marque une étape majeure dans l’histoire récente du pays, mais les incertitudes demeurent quant à la direction que prendra ce nouvel ordre politique.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Bachar al-Assad aurait quitté la Syrie par l’aéroport international de Damas avant le retrait des forces armées et de sécurité. Pendant ce temps, une vague de joie a envahi les rues de Damas, ainsi que d’autres grandes villes comme Lattaquié et Homs.
La Maison Blanche a confirmé que les États-Unis, par la voix du président Joe Biden, suivent avec attention « les événements extraordinaires » en Syrie. En parallèle, Israël a mené plusieurs frappes ciblées contre des installations militaires syriennes et déployé des troupes dans la zone militarisée du Golan, tout en affirmant ne pas vouloir intervenir dans la transition politique.
Le chef des rebelles à Damas
Abou Mohammad al-Jolani, leader des rebelles syriens, s’est rendu à la célèbre mosquée des Omeyyades à Damas. Accueilli par une foule en liesse scandant « Allahou Akbar » (Dieu est le plus grand), il y a prononcé un discours.
« Cette victoire est celle de tous les Syriens », a-t-il déclaré, ajoutant que le régime déchu de Bachar al-Assad a emprisonné « des milliers de citoyens injustement et sans motif ».
Le basculement du pouvoir en Syrie marque une étape majeure dans l’histoire récente du pays, mais les incertitudes demeurent quant à la direction que prendra ce nouvel ordre politique.