Les Etats-Unis se sont - dans un premier temps - retirés de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Ce n'est pas une surprise, la décision couvait depuis longtemps, car Washington reproche à l'organisation d'être anti-israélienne. L'Etat d'Israël a suivi le mouvement quelques heures plus tard.
Aux yeux de Benyamin Netanyahu, l'Unesco aujourd'hui « déforme l'histoire au lieu de la préserver ». L'organisation, dit-il, est devenue « un théâtre de l'absurde ». Une expression récurrente dans ses discours. Comme les Etats-Unis, Israël considère que l'organisation est dirigée par des motivations politiques et celles-ci sont, à ses yeux, anti-israéliennes, et même « antisémites » selon le ministre de la Défense.
Le problème d'Hébron
La dernière décision de l'Unesco vivement critiquée par Israël date du mois de juillet. L'organisation a alors classé la vieille ville d'Hébron comme un patrimoine palestinien menacé par la colonisation israélienne. Hébron est aujourd'hui la principale ville de Cisjordanie mais les Juifs y revendiquent une présence de 4 000 ans.
A plusieurs reprises, Israël avait aussi contesté des décisions portant sur Jérusalem, coeur du conflit avec les Palestiniens, jugeant qu'elles reniaient là aussi le lien historique entre les juifs et la ville sainte. Israël avait d'ailleurs suspendu tous ses liens de travail avec l'Unesco après un vote sur Jérusalem, il y a tout juste un an.
L'Unesco déforme « l'histoire juive »
Et sur le sujet, la classe politique israélienne est assez unanime : « L'Unesco ne s'occupe pas de l'histoire. Elle s'occupe de déformer l'histoire juive », a également jugé le chef du parti travailliste, l'une des principales formations d'opposition.
RFI
Aux yeux de Benyamin Netanyahu, l'Unesco aujourd'hui « déforme l'histoire au lieu de la préserver ». L'organisation, dit-il, est devenue « un théâtre de l'absurde ». Une expression récurrente dans ses discours. Comme les Etats-Unis, Israël considère que l'organisation est dirigée par des motivations politiques et celles-ci sont, à ses yeux, anti-israéliennes, et même « antisémites » selon le ministre de la Défense.
Le problème d'Hébron
La dernière décision de l'Unesco vivement critiquée par Israël date du mois de juillet. L'organisation a alors classé la vieille ville d'Hébron comme un patrimoine palestinien menacé par la colonisation israélienne. Hébron est aujourd'hui la principale ville de Cisjordanie mais les Juifs y revendiquent une présence de 4 000 ans.
A plusieurs reprises, Israël avait aussi contesté des décisions portant sur Jérusalem, coeur du conflit avec les Palestiniens, jugeant qu'elles reniaient là aussi le lien historique entre les juifs et la ville sainte. Israël avait d'ailleurs suspendu tous ses liens de travail avec l'Unesco après un vote sur Jérusalem, il y a tout juste un an.
L'Unesco déforme « l'histoire juive »
Et sur le sujet, la classe politique israélienne est assez unanime : « L'Unesco ne s'occupe pas de l'histoire. Elle s'occupe de déformer l'histoire juive », a également jugé le chef du parti travailliste, l'une des principales formations d'opposition.
RFI