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Ziguinchor : un élève agressé, aucune réaction du ministère de l’Éducation

Mardi 20 Mai 2025

Ziguinchor : un élève agressé, aucune réaction du ministère de l’Éducation
Cela fait exactement une semaine que l’élève Jean Marie Diatta a été violemment agressé au CEM Kandé, lors d’une fête regroupant collégiens et enseignants. La victime est actuellement internée dans un hôpital de la capitale du SUD du pays (Ziguinchor).


Cet incident d’une extrême gravité a profondément secoué la communauté scolaire. Pourtant, malgré la violence des faits, les autorités sont restées silencieuses. Ni le ministère de l’Éducation nationale ni le parquet ne se sont saisis publiquement de l’affaire, alors même qu’il s’agit d’une agression caractérisée.

Pire encore, le ministère de l’Éducation n’a publié aucun communiqué pour condamner l’attaque, contrastant avec sa réactivité habituelle. Le principal de l’établissement, M. Noumo Diatta, interrogé la semaine dernière par Exclusif.net, a donné des précisions sur le déroulement des événements.

Selon lui, les boissons et friandises destinées à la cérémonie avaient été entreposées dans la salle informatique. Un élève avait été désigné pour en contrôler l’accès et empêcher toute intrusion prématurée.

« Trois jeunes, qui ne sont même pas élèves du CEM Kandé, ont tenté de forcer l’entrée. Face au refus de notre élève, ils l’ont menacé en déclarant : ‘On te connaît, on t’attend à la sortie’ », a rapporté M. Diatta.

À la fin de la cérémonie, alors que Jean Marie Diatta sortait pour remettre les chaises, il a été attaqué par les mêmes individus. Il a reçu un violent coup à la tête ainsi qu’une blessure à la jambe gauche. Tombé au sol, il a perdu connaissance. Des enseignants présents lui ont immédiatement porté secours avant de le conduire à l’hôpital pour des soins d’urgence.

L’agresseur a depuis été identifié : « Il s’agit de A. Bakhoum, un jeune résident du quartier Kandé », a précisé le principal. Pourtant, aucune procédure judiciaire n’a été engagée contre lui jusqu’à présent. Qui cherche à protéger l’agresseur ? Pourquoi ce silence ?

Le contraste est frappant. Il y a quelques jours, la diffusion d’une simple vidéo lors d’un défilé de la soirée culturelle avait provoqué une avalanche de communiqués de la part du ministère de l’Éducation nationale et de ses représentants dans la région de Ziguinchor, dénonçant vigoureusement les faits.
Et ce n’est pas fini. En mars dernier, dans une note publiée le 7 mars 2025, l’inspecteur d’académie Pape Gorgui Ndiaye a exclu définitivement trois élèves du CEM Boucotte Sud Abdou Ndiaye, Elias Badiane et Idrissa Diatta  pour « indiscipline caractérisée » et « insultes envers le personnel via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ». Pourtant, les enseignants avaient exprimé leur pardon à l’égard des élèves concernés mais l'IA a agit sans pitié.
Alors, pourquoi ce mutisme total dans l’affaire du CEM Kandé, qui est un million de fois plus grave que les deux premiers événements cités ? Pourquoi aucune prise de position officielle, aucun communiqué, aucune enquête judiciaire ?

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