La communauté des pêcheurs de Yoff vit un véritable drame alors que les disparitions de pirogues se multiplient ces derniers temps. Diabel Mbeguere, président du quai de pêche, exprime sa tristesse face à la disparition d’une pirogue avec cinq personnes à bord, dont plusieurs sont des proches et des amis.
« C’est dur, tout le monde sait que le peuple de l’eau est une seule famille. Si une pirogue disparaît, c’est toute la communauté qui est impactée. Nous prions pour que cette tragédie cesse et que les disparus soient retrouvés », déclare-t-il avec émotion. Ce drame récurrent semble être le résultat du vieillissement du matériel de pêche et des bouleversements liés aux changements climatiques, des facteurs qui fragilisent chaque sortie en mer.
Le ministère, bien que salué pour ses efforts et l’initiative de géolocalisation, est tout de même critiqué pour ne pas avoir lancé ce processus plus tôt. Diabel Mbeguere souligne l’importance de la prévention et de la mise en place de mesures de sécurité avant chaque départ en mer. Selon lui, même si le port du gilet de sauvetage est requis, il est difficile de contraindre les pêcheurs à les porter. Pourtant, ces équipements restent indispensables, tout comme la prise en compte des conditions météorologiques pour décider des moments propices à la pêche. Face à la recrudescence des disparitions, les pêcheurs se soutiennent mutuellement en organisant eux-mêmes les recherches, ce qui soulève des interrogations sur l’efficacité des dispositifs préventifs.
Malgré tout, Diabel Mbeguere persiste à croire que la solidarité entre pêcheurs et les efforts déployés par l’État et le ministère sont des signes d’espoir. « L’État fait ce qu’il peut », assure-t-il, soulignant que les autorités mobilisent tous les moyens nécessaires pour secourir les pêcheurs en détresse. Cependant, il insiste sur la nécessité de renforcer la vigilance collective et de soutenir les initiatives visant à protéger ces travailleurs vulnérables. Une chose est certaine : cette crise doit inciter à une prise de conscience collective et à une action rapide avant que d’autres vies ne soient perdues.
« C’est dur, tout le monde sait que le peuple de l’eau est une seule famille. Si une pirogue disparaît, c’est toute la communauté qui est impactée. Nous prions pour que cette tragédie cesse et que les disparus soient retrouvés », déclare-t-il avec émotion. Ce drame récurrent semble être le résultat du vieillissement du matériel de pêche et des bouleversements liés aux changements climatiques, des facteurs qui fragilisent chaque sortie en mer.
Le ministère, bien que salué pour ses efforts et l’initiative de géolocalisation, est tout de même critiqué pour ne pas avoir lancé ce processus plus tôt. Diabel Mbeguere souligne l’importance de la prévention et de la mise en place de mesures de sécurité avant chaque départ en mer. Selon lui, même si le port du gilet de sauvetage est requis, il est difficile de contraindre les pêcheurs à les porter. Pourtant, ces équipements restent indispensables, tout comme la prise en compte des conditions météorologiques pour décider des moments propices à la pêche. Face à la recrudescence des disparitions, les pêcheurs se soutiennent mutuellement en organisant eux-mêmes les recherches, ce qui soulève des interrogations sur l’efficacité des dispositifs préventifs.
Malgré tout, Diabel Mbeguere persiste à croire que la solidarité entre pêcheurs et les efforts déployés par l’État et le ministère sont des signes d’espoir. « L’État fait ce qu’il peut », assure-t-il, soulignant que les autorités mobilisent tous les moyens nécessaires pour secourir les pêcheurs en détresse. Cependant, il insiste sur la nécessité de renforcer la vigilance collective et de soutenir les initiatives visant à protéger ces travailleurs vulnérables. Une chose est certaine : cette crise doit inciter à une prise de conscience collective et à une action rapide avant que d’autres vies ne soient perdues.
Dakaractu