Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication et candidat aux législatives anticipées du 17 novembre 2024, a été empêché de quitter le territoire national ce jeudi 3 octobre. Le journaliste, qui devait se rendre au Canada, a appris avec stupéfaction de la part des forces de police qu'il ne pouvait voyager sans présenter un passeport diplomatique, document qu'il affirme ne jamais avoir possédé.
Dans un communiqué publié peu après l'incident, Madiambal Diagne dénonce des "viles tracasseries" orchestrées par ses détracteurs, qu'il lie à la montée au pouvoir du parti Pastef. Il évoque des pressions récurrentes auxquelles il est soumis depuis l'accession de cette formation au gouvernement, notamment des accusations infondées de prédation foncière visant son immeuble en construction dans le quartier des Mamelles, à Dakar.
Dans son texte, le journaliste précise n’avoir jamais usé de ses relations avec l’ex-Président Macky Sall à des fins mercantiles, rejetant tout soupçon d'enrichissement personnel ou de favoritisme dans l'acquisition d'un passeport diplomatique. "Je dois préciser que je n’ai jamais accepté la proposition de me délivrer un passeport diplomatique et j’ai toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, avec mon passeport ordinaire et les visas que les consulats m’octroient chaque fois que de besoin," souligne-t-il.
S'interrogeant sur l'absence de notification formelle concernant cette interdiction de sortie du territoire, Madiambal Diagne affirme avoir tenté, en vain, de joindre le ministre de l'Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine, pour obtenir des éclaircissements. Ses avocats envisagent de réexaminer la situation afin de déterminer la légalité de cette interdiction.
Le journaliste, dont la candidature pour les élections législatives se veut un défi lancé à ses adversaires, conclut en réaffirmant son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques. "Mes détracteurs finiront bien par se rendre à l’évidence : ma proximité avec le président Macky Sall n’a jamais relevé de calculs mercantiles [...] M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours."
Dans un communiqué publié peu après l'incident, Madiambal Diagne dénonce des "viles tracasseries" orchestrées par ses détracteurs, qu'il lie à la montée au pouvoir du parti Pastef. Il évoque des pressions récurrentes auxquelles il est soumis depuis l'accession de cette formation au gouvernement, notamment des accusations infondées de prédation foncière visant son immeuble en construction dans le quartier des Mamelles, à Dakar.
Dans son texte, le journaliste précise n’avoir jamais usé de ses relations avec l’ex-Président Macky Sall à des fins mercantiles, rejetant tout soupçon d'enrichissement personnel ou de favoritisme dans l'acquisition d'un passeport diplomatique. "Je dois préciser que je n’ai jamais accepté la proposition de me délivrer un passeport diplomatique et j’ai toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, avec mon passeport ordinaire et les visas que les consulats m’octroient chaque fois que de besoin," souligne-t-il.
S'interrogeant sur l'absence de notification formelle concernant cette interdiction de sortie du territoire, Madiambal Diagne affirme avoir tenté, en vain, de joindre le ministre de l'Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine, pour obtenir des éclaircissements. Ses avocats envisagent de réexaminer la situation afin de déterminer la légalité de cette interdiction.
Le journaliste, dont la candidature pour les élections législatives se veut un défi lancé à ses adversaires, conclut en réaffirmant son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques. "Mes détracteurs finiront bien par se rendre à l’évidence : ma proximité avec le président Macky Sall n’a jamais relevé de calculs mercantiles [...] M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours."