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Un conseil des ministre sou haute tension !

Mercredi 14 Février 2024

Alors que la rue gronde contre le report, Macky Sall réunit ses ministres ce mercredi dans un conseil scruté comme jamais. En jeu : déminer la situation en adoptant des mesures d'apaisement, ou au contraire enfoncer le pays dans l'impasse


Le Sénégal retient son souffle avant un conseil des ministres qui pourrait décider de l'avenir du pays, plongé dans une grave crise politique depuis le report controversé de l'élection présidentielle.

Selon plusieurs sources proches de la présidence contactées par l'AFP, ce conseil des ministres prévu mercredi s'annonce comme "l'un des rendez-vous les plus cruciaux de l'histoire récente du Sénégal". En jeu : déminer la situation en adoptant des mesures d'apaisement, ou au contraire enfoncer le pays dans une impasse aux conséquences imprévisibles.

Car le chef de l'État Macky Sall fait face à une pression croissante. Ses plus importants partenaires internationaux, dont les États-Unis et la France, l'ont appelé à tenir l'élection le plus rapidement possible. Défenseurs des droits et société civile critiquent également la répression des manifestations et le manque de dialogue avec l'opposition.

Celle-ci dénonce un "coup d'État constitutionnel" et refuse de valider le nouveau calendrier électoral fixant le scrutin au 15 décembre. Principal opposant, Ousmane Sonko est en détention préventive depuis plusieurs mois, suscitant les craintes de ses partisans d'un règlement de compte politique.

Selon Alioune Tine, figure respectée de la société civile cité par l'AFP, M. Sonko pourrait être libéré dans les prochains jours. Mais le gouvernement ne confirme rien. L'annonce d'une amnistie concernant également les autres opposants arrêtés lors des manifestations de 2021 serait un signe d'ouverture.

Serigne Babacar Sy Mansour, influent khalife religieux, a fait rarement entendre sa voix pour inciter le pouvoir et l'opposition au dialogue. Les organisations patronales redoutent aussi les "conséquences désastreuses" d'un embrasement.

Dans ce contexte explosif, nombre d'observateurs craignent qu’un faux pas du gouvernement lors du conseil des ministres ne fasse basculer le pays dans la violence.

Le mandat de Macky Sall arrive officiellement à expiration le 2 avril prochain. Il faudra désormais qu'il réussisse à convaincre les Sénégalais, réputés pour leur attachement à la démocratie, qu'il oeuvre réellement à organiser des élections libres et transparentes. Autrement, c'est l'avenir du modèle démocratique sénégalais qui pourrait vaciller.


Brice Folarinwa de SenePlus

 

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