
Le Président du Conseil d’administration de la Senelec, Habib Sy, ne mâche pas ses mots : le dialogue national, tel que conduit aujourd’hui, manque de rigueur et d’efficacité. Invité du « Jury du dimanche », il a dénoncé un format trop large, marqué par le « folklore » et la « politique-spectacle », qui dilue les véritables enjeux.
« Le dialogue consensuel fait partie intégrante de l’histoire politique du Sénégal. Le Sénégal a toujours été un pays de dialogue. Mamadou Dia parlait d’un mouvement accepté par le dialogue, notamment dans nos relations avec la France, au moment de l’indépendance. Tous les présidents du pays ont dialogué », dit-il.
Mais selon lui, le format actuel gagnerait à être repensé. « Je m’attendais à une rupture dans la manière de faire. Trop de participants, trop de folklore, trop de politique-spectacle. Ce n’est pas toujours utile. Il faut un format plus restreint, avec des acteurs expérimentés, capables d’apporter des contributions pertinentes ».
Dans la même dynamique, Habib Sy plaide pour une méthode plus rigoureuse. « Quand vous mélangez politiques, société civile, chefs religieux, etc., ça devient un grand forum où l’efficacité se dilue. Il faut des formats de travail resserrés, avec de vrais sachants, pour aboutir à des solutions concrètes », se désole-t-il.
« Le dialogue consensuel fait partie intégrante de l’histoire politique du Sénégal. Le Sénégal a toujours été un pays de dialogue. Mamadou Dia parlait d’un mouvement accepté par le dialogue, notamment dans nos relations avec la France, au moment de l’indépendance. Tous les présidents du pays ont dialogué », dit-il.
Mais selon lui, le format actuel gagnerait à être repensé. « Je m’attendais à une rupture dans la manière de faire. Trop de participants, trop de folklore, trop de politique-spectacle. Ce n’est pas toujours utile. Il faut un format plus restreint, avec des acteurs expérimentés, capables d’apporter des contributions pertinentes ».
Dans la même dynamique, Habib Sy plaide pour une méthode plus rigoureuse. « Quand vous mélangez politiques, société civile, chefs religieux, etc., ça devient un grand forum où l’efficacité se dilue. Il faut des formats de travail resserrés, avec de vrais sachants, pour aboutir à des solutions concrètes », se désole-t-il.