Les corps de cinq femmes migrantes originaires d'Afrique subsaharienne et d'un nourrisson ont été découverts sur le littoral près de Monastir, en Tunisie, a déclaré à l'AFP un porte-parole judiciaire.
Ces dépouilles ont été retrouvées mercredi, a précisé Farid Jha, porte-parole du parquet de Monastir (centre-est). Une autopsie a révélé que les cinq femmes et l’enfant, âgé entre un et deux ans, "sont morts noyés il y a environ une semaine". Une enquête a été ouverte pour déterminer s’il s’agissait d’une tentative de migration ou d’un cas de traite d'êtres humains.
La Tunisie, tout comme la Libye, est l'un des principaux points de départ en Afrique du Nord pour les migrants, majoritairement originaires d'Afrique subsaharienne, mais aussi pour de nombreux Tunisiens, qui tentent la dangereuse traversée de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Chaque année, des dizaines de milliers de migrants, principalement venus d'Afrique subsaharienne et fuyant la pauvreté ou les conflits, notamment au Soudan et au Mali, tentent de rallier les côtes italiennes, à moins de 150 km du littoral de Sfax, la deuxième plus grande ville de Tunisie.
L'année dernière, plus de 1.300 migrants ont péri ou ont été portés disparus lors de naufrages au large des côtes tunisiennes, selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
D'après les dernières données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, 30.309 migrants ont perdu la vie en Méditerranée, dont 3.155 en 2023, l'une des années les plus meurtrières. Depuis le début de l'année 2024, 1.405 décès ont déjà été enregistrés.
Ces dépouilles ont été retrouvées mercredi, a précisé Farid Jha, porte-parole du parquet de Monastir (centre-est). Une autopsie a révélé que les cinq femmes et l’enfant, âgé entre un et deux ans, "sont morts noyés il y a environ une semaine". Une enquête a été ouverte pour déterminer s’il s’agissait d’une tentative de migration ou d’un cas de traite d'êtres humains.
La Tunisie, tout comme la Libye, est l'un des principaux points de départ en Afrique du Nord pour les migrants, majoritairement originaires d'Afrique subsaharienne, mais aussi pour de nombreux Tunisiens, qui tentent la dangereuse traversée de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Chaque année, des dizaines de milliers de migrants, principalement venus d'Afrique subsaharienne et fuyant la pauvreté ou les conflits, notamment au Soudan et au Mali, tentent de rallier les côtes italiennes, à moins de 150 km du littoral de Sfax, la deuxième plus grande ville de Tunisie.
L'année dernière, plus de 1.300 migrants ont péri ou ont été portés disparus lors de naufrages au large des côtes tunisiennes, selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
D'après les dernières données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, 30.309 migrants ont perdu la vie en Méditerranée, dont 3.155 en 2023, l'une des années les plus meurtrières. Depuis le début de l'année 2024, 1.405 décès ont déjà été enregistrés.