M. J. Derbah, conseiller spécial du Premier ministre de la Guinée-Bissau et homme d’affaires bien connu dans les îles Canaries, a été arrêté le mercredi 30 avril 2025 à Tenerife. D'après Digital, Mídia Global TV il est accusé de trafic de drogue, blanchiment d’argent, corruption, et falsification de documents, dans le cadre de la plus vaste opération policière de l’année dans l’archipel espagnol.
L’opération, dirigée par la Garde civile espagnole, a également conduit à l’interpellation de trois commandants de la police nationale, dont F. Moar, ex-responsable du dossier explosif "Tito Berni".
Derbah, d’origine libanaise, possède un passé judiciaire chargé, avec des liens anciens avec le crime organisé britannique et un empire de sociétés douteuses dans le secteur touristique. Il présidait le groupe soldecanarias.net et dirigeait depuis 2024 le parti Fuerza Canaria. Il était aussi impliqué dans des affaires politiques et diplomatiques en Guinée-Bissau, notamment à travers l’installation d’un bureau gouvernemental à Adeje.
Selon les autorités espagnoles, son réseau aurait détourné des milliards de pesetas vers des paradis fiscaux. Les perquisitions ont ciblé plusieurs biens, dont l’hôtel Ponderosa, présenté comme un centre névralgique de ses opérations illicites.
L’opération, dirigée par la Garde civile espagnole, a également conduit à l’interpellation de trois commandants de la police nationale, dont F. Moar, ex-responsable du dossier explosif "Tito Berni".
Derbah, d’origine libanaise, possède un passé judiciaire chargé, avec des liens anciens avec le crime organisé britannique et un empire de sociétés douteuses dans le secteur touristique. Il présidait le groupe soldecanarias.net et dirigeait depuis 2024 le parti Fuerza Canaria. Il était aussi impliqué dans des affaires politiques et diplomatiques en Guinée-Bissau, notamment à travers l’installation d’un bureau gouvernemental à Adeje.
Selon les autorités espagnoles, son réseau aurait détourné des milliards de pesetas vers des paradis fiscaux. Les perquisitions ont ciblé plusieurs biens, dont l’hôtel Ponderosa, présenté comme un centre névralgique de ses opérations illicites.