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Trafic de documents administratifs : un faussaire déféré à Saint-Louis après une enquête de l’antenne de Rosso

Mardi 16 Décembre 2025

L’antenne régionale de Rosso a déféré, le 15 décembre 2025, devant le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, un individu poursuivi pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans des documents administratifs, faux en écritures privées et obtention indue de documents administratifs sénégalais.

Cette procédure judiciaire s’inscrit dans le prolongement d’une affaire antérieure de facilitation frauduleuse de documents d’état civil. Un ressortissant étranger avait en effet formellement cité le mis en cause comme étant l’auteur de la manœuvre ayant permis l’obtention d’un extrait de naissance sénégalais, contre la somme de 125 000 francs CFA.


L’individu a été interpellé à Kaolack, en possession d’un cartable contenant plusieurs faux documents, des actes vierges ainsi que des documents d’état civil douteux, notamment attribués à la municipalité de Kaolack. La fouille de son téléphone portable a permis aux enquêteurs de découvrir des échanges WhatsApp compromettants avec un agent municipal en service à la mairie de Kaolack.

Ces messages portaient essentiellement sur la confection de documents administratifs destinés à des personnes dont la nationalité sénégalaise était suspecte, renforçant ainsi les soupçons d’un réseau structuré de falsification.

Un agent municipal mis en cause

Entendu par les enquêteurs, l’agent municipal concerné a d’abord tenté de se dédouaner, déclarant :
« En réalité, c’est le mis en cause qui m’a demandé de les écrire et de les lui transférer par WhatsApp ; je suppose qu’il a accepté le prix payé par les demandeurs ».

À la suite d’un transport judiciaire à Kaolack, le principal suspect a été convoqué et entendu. Dans un premier temps, il a soutenu que toutes les sollicitations concernaient des actes réguliers fondés sur des dossiers existants.

Des aveux après confrontation

Cependant, confronté à un message explicite dans lequel il réclamait un paiement supplémentaire et reconnaissait la dangerosité de l’opération — « même pour 50 000 FCFA j’accepte plus de faire des papiers comme ça » —, le mis en cause a fini par passer aux aveux.

Il a reconnu avoir reçu de simples bouts de papier comportant les noms des parents de ses clients afin de fabriquer de faux extraits de naissance, contre des sommes variant entre 5 000 et 15 000 francs CFA par acte.

Décrivant son mode opératoire, il a expliqué :
« Je parcourais le registre de l’année et, utilisant les pages sautées, j’insérais le nom avec un numéro. Pour d’autres, j’allais directement à la fin du registre de l’année souhaitée et je procédais à la transcription à partir du dernier numéro ».

Selon ses propres déclarations, cette méthode permettait à ses clients de figurer officiellement dans les registres, bien que les actes délivrés soient entièrement frauduleux. Il a admis avoir ainsi confectionné une vingtaine de faux actes d’état civil.

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