Réuni ce jeudi à Dakar, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a passé en revue plusieurs sujets d’actualité nationale et internationale. À travers un communiqué rendu public à l’issue des travaux, la formation politique dirigée par l’ancien président Macky Sall a fustigé l’attitude du régime en place, accusé de manipulations politiques, de persécutions judiciaires, et de manque de sincérité dans le dialogue politique.
Le SEN a tout d’abord dénoncé avec fermeté les propos jugés « graves et outranciers » tenus, selon lui, à l’encontre de Macky Sall, de sa famille et de ses proches collaborateurs, par des responsables proches du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a estimé que « le soutien personnel d’Ousmane Sonko à un insulteur notoire, en plus d’avoir exercé une pression sur la justice à la veille d’un procès, confirme sa nature de sponsor leader de la meute d’insulteurs publics du Pastef ».
Selon le communiqué, ces attaques verbales « sans précédent dans l’histoire du Sénégal » constituent une menace pour la stabilité nationale et détériorent l’espace public. L’APR rappelle également l’usage du terme « résidu » employé contre l’opposition, qu’il qualifie de grave dérive verbale.
Un refus catégorique de participer au dialogue du 28 mai
Dans cette même déclaration, le SEN a réitéré la position de l’APR de ne pas participer au dialogue politique convoqué pour le 28 mai. « Ce dialogue n’est ni sincère ni honnête. Il s’apparente davantage à une ruse politicienne visant à faire valider des décisions déjà arrêtées », a-t-il martelé, tout en affirmant son ancrage dans l’opposition et son engagement dans le cadre du Front pour la Défense de la République (FDR).
Préoccupations sécuritaires en Casamance
Sur le plan sécuritaire, le SEN a exprimé sa vive inquiétude face à la recrudescence des attaques armées en Casamance, notamment après le braquage d’un convoi de collecteurs de noix de cajou dans la commune de Boutoupa Camaracounda. Il a tenu à rappeler les « politiques ambitieuses » mises en œuvre par l’ex-président Macky Sall, qui auraient permis, selon le parti, « le désenclavement et un retour progressif de la paix dans cette région ».
Concernant la disparition, depuis le 26 avril, d’un militaire sénégalais présumé retenu par le MFDC, le SEN a exprimé sa solidarité envers les forces armées et exhorté l’État à accorder une attention plus soutenue à la situation en Casamance, en évitant les simples slogans et actions de communication.
Soutien aux anciens dignitaires visés par la justice
Le SEN a également exigé la libération de Farba Ngom, Lat Diop et Abdoulaye Ndiaye, qu’il considère comme des « détenus politiques » et « otages d’un régime qui fait de la persécution son programme de gouvernement ». Il a dénoncé la procédure de mise en accusation visant plusieurs anciens ministres du régime précédent — Amadou Mansour Faye, Ismaïla Madior Fall, Salimata Diop Dieng, Aissatou Sophie Gladima et Moustapha Diop —, estimant qu’il s’agit d’un acharnement politique masqué sous couvert de justice.
Position sur la dette africaine et la situation au Mali
Sur le plan international, l’APR a salué la tenue à Lomé de la conférence de l’Union africaine sur la dette des pays africains, tout en regrettant la « faible participation » du Sénégal à cet événement, soulignant que le sujet avait été porté avec constance sur la scène internationale par Macky Sall, durant sa présidence.
Enfin, le SEN a exprimé sa « vive préoccupation » face aux « graves atteintes aux libertés d’expression et d’association » au Mali, appelant les autorités maliennes à respecter les droits fondamentaux nécessaires à toute société démocratique.
Le SEN a tout d’abord dénoncé avec fermeté les propos jugés « graves et outranciers » tenus, selon lui, à l’encontre de Macky Sall, de sa famille et de ses proches collaborateurs, par des responsables proches du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a estimé que « le soutien personnel d’Ousmane Sonko à un insulteur notoire, en plus d’avoir exercé une pression sur la justice à la veille d’un procès, confirme sa nature de sponsor leader de la meute d’insulteurs publics du Pastef ».
Selon le communiqué, ces attaques verbales « sans précédent dans l’histoire du Sénégal » constituent une menace pour la stabilité nationale et détériorent l’espace public. L’APR rappelle également l’usage du terme « résidu » employé contre l’opposition, qu’il qualifie de grave dérive verbale.
Un refus catégorique de participer au dialogue du 28 mai
Dans cette même déclaration, le SEN a réitéré la position de l’APR de ne pas participer au dialogue politique convoqué pour le 28 mai. « Ce dialogue n’est ni sincère ni honnête. Il s’apparente davantage à une ruse politicienne visant à faire valider des décisions déjà arrêtées », a-t-il martelé, tout en affirmant son ancrage dans l’opposition et son engagement dans le cadre du Front pour la Défense de la République (FDR).
Préoccupations sécuritaires en Casamance
Sur le plan sécuritaire, le SEN a exprimé sa vive inquiétude face à la recrudescence des attaques armées en Casamance, notamment après le braquage d’un convoi de collecteurs de noix de cajou dans la commune de Boutoupa Camaracounda. Il a tenu à rappeler les « politiques ambitieuses » mises en œuvre par l’ex-président Macky Sall, qui auraient permis, selon le parti, « le désenclavement et un retour progressif de la paix dans cette région ».
Concernant la disparition, depuis le 26 avril, d’un militaire sénégalais présumé retenu par le MFDC, le SEN a exprimé sa solidarité envers les forces armées et exhorté l’État à accorder une attention plus soutenue à la situation en Casamance, en évitant les simples slogans et actions de communication.
Soutien aux anciens dignitaires visés par la justice
Le SEN a également exigé la libération de Farba Ngom, Lat Diop et Abdoulaye Ndiaye, qu’il considère comme des « détenus politiques » et « otages d’un régime qui fait de la persécution son programme de gouvernement ». Il a dénoncé la procédure de mise en accusation visant plusieurs anciens ministres du régime précédent — Amadou Mansour Faye, Ismaïla Madior Fall, Salimata Diop Dieng, Aissatou Sophie Gladima et Moustapha Diop —, estimant qu’il s’agit d’un acharnement politique masqué sous couvert de justice.
Position sur la dette africaine et la situation au Mali
Sur le plan international, l’APR a salué la tenue à Lomé de la conférence de l’Union africaine sur la dette des pays africains, tout en regrettant la « faible participation » du Sénégal à cet événement, soulignant que le sujet avait été porté avec constance sur la scène internationale par Macky Sall, durant sa présidence.
Enfin, le SEN a exprimé sa « vive préoccupation » face aux « graves atteintes aux libertés d’expression et d’association » au Mali, appelant les autorités maliennes à respecter les droits fondamentaux nécessaires à toute société démocratique.