Le groupe armé M23 accuse le gouvernement congolais de vouloir « torpiller » les pourparlers directs prévus mardi en Angola, dénonçant des bombardements sur des zones peuplées. Lawrence Kanyuka, porte-parole du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), affirme que ces attaques témoignent du refus de Kinshasa de s’engager dans le dialogue.
Alors que le médiateur angolais Joao Lourenço a appelé à un cessez-le-feu dès dimanche pour créer un climat propice aux négociations, aucun belligérant n’a répondu à cette demande. Le M23, qui se dit prêt aux discussions, exige du président Tshisekedi une prise de position claire sur le processus. Ce dernier, jusqu’ici silencieux, a toujours refusé tout dialogue direct avec le M23, qualifié de « terroriste ».
Soutenu par des troupes rwandaises selon des experts, le M23 contrôle depuis 2021 de vastes territoires dans l’est de la RDC, s’emparant récemment de Goma et Bukavu.
Alors que le médiateur angolais Joao Lourenço a appelé à un cessez-le-feu dès dimanche pour créer un climat propice aux négociations, aucun belligérant n’a répondu à cette demande. Le M23, qui se dit prêt aux discussions, exige du président Tshisekedi une prise de position claire sur le processus. Ce dernier, jusqu’ici silencieux, a toujours refusé tout dialogue direct avec le M23, qualifié de « terroriste ».
Soutenu par des troupes rwandaises selon des experts, le M23 contrôle depuis 2021 de vastes territoires dans l’est de la RDC, s’emparant récemment de Goma et Bukavu.