La Coalition PAI-TR a refusé de participer à une rencontre prévue avec la mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau, dénonçant une série de décisions jugées « incompréhensibles et troublantes » prises par l’organisation sous-régionale.
Dans un courrier adressé à Mme Ngozi Ukaeje, représentante résidente de la CEDEAO, le PAI-TR affirme avoir reçu une invitation pour une rencontre avec la mission le 25 février 2025. « Le PAI-TR salue l’arrivée à Bissau de cette mission, dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de la 66ème Session de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja, le 15 décembre 2024, dont l’objectif est de soutenir les efforts des acteurs politiques pour parvenir à un consensus, à travers un dialogue inclusif, sur le calendrier électoral et les mécanismes nécessaires au bon déroulement du processus électoral », indique la coalition.
Cependant, le PAI-TR exprime sa surprise face à certaines décisions de la mission, notamment la reconnaissance d’une présidente du Parlement que la coalition accuse d’usurper ses fonctions. « Nous avons appris avec surprise que la mission a décidé de rencontrer une soi-disant Présidente du Parlement, alors que la CEDEAO n’est pas sans savoir qu’il s’agit de quelqu’un qui a usurpé ces fonctions et les exerce illégalement, tout en ignorant le Président légitime du Parlement », déplore la coalition, qui qualifie cette position d’« incompréhensible et troublante ».
Le PAI-TR critique également l'exclusion de deux partis politiques représentés au Parlement, MADEM et PRS, des échanges avec la mission. « Nous considérons que cette décision de la mission revient à partir prise dans des disputes internes au sein de ces partis », regrette la coalition.
Face à ces éléments, le PAI-TR a décidé de boycotter la rencontre avec la CEDEAO tout en maintenant son engagement pour une sortie de crise. « Le PAI-TR est au regret de vous informer qu’elle ne participera pas à la rencontre programmée avec la mission de la CEDEAO. Cependant, nous faisons parvenir par écrit nos contributions et notre position sur les voies pour la sortie de la présente crise politique en Guinée-Bissau », conclut la lettre signée par Antonio Samba Baldé, coordinateur par intérim de la coalition.
Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre les acteurs politiques en Guinée-Bissau et la complexité du rôle de médiation de la CEDEAO dans un climat politique déjà fragile.
Dans un courrier adressé à Mme Ngozi Ukaeje, représentante résidente de la CEDEAO, le PAI-TR affirme avoir reçu une invitation pour une rencontre avec la mission le 25 février 2025. « Le PAI-TR salue l’arrivée à Bissau de cette mission, dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de la 66ème Session de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja, le 15 décembre 2024, dont l’objectif est de soutenir les efforts des acteurs politiques pour parvenir à un consensus, à travers un dialogue inclusif, sur le calendrier électoral et les mécanismes nécessaires au bon déroulement du processus électoral », indique la coalition.
Cependant, le PAI-TR exprime sa surprise face à certaines décisions de la mission, notamment la reconnaissance d’une présidente du Parlement que la coalition accuse d’usurper ses fonctions. « Nous avons appris avec surprise que la mission a décidé de rencontrer une soi-disant Présidente du Parlement, alors que la CEDEAO n’est pas sans savoir qu’il s’agit de quelqu’un qui a usurpé ces fonctions et les exerce illégalement, tout en ignorant le Président légitime du Parlement », déplore la coalition, qui qualifie cette position d’« incompréhensible et troublante ».
Le PAI-TR critique également l'exclusion de deux partis politiques représentés au Parlement, MADEM et PRS, des échanges avec la mission. « Nous considérons que cette décision de la mission revient à partir prise dans des disputes internes au sein de ces partis », regrette la coalition.
Face à ces éléments, le PAI-TR a décidé de boycotter la rencontre avec la CEDEAO tout en maintenant son engagement pour une sortie de crise. « Le PAI-TR est au regret de vous informer qu’elle ne participera pas à la rencontre programmée avec la mission de la CEDEAO. Cependant, nous faisons parvenir par écrit nos contributions et notre position sur les voies pour la sortie de la présente crise politique en Guinée-Bissau », conclut la lettre signée par Antonio Samba Baldé, coordinateur par intérim de la coalition.
Cette situation met en lumière les tensions persistantes entre les acteurs politiques en Guinée-Bissau et la complexité du rôle de médiation de la CEDEAO dans un climat politique déjà fragile.