Au Tchad, le Conseil national de transition a voté à une majorité écrasante (91 %) pour élever le président et général d’armée Mahamat Déby au rang de maréchal, en reconnaissance de ses succès militaires, notamment contre Boko Haram, et de sa gestion de la transition depuis 2021. Cette décision, adoptée à la fin du mandat des conseillers de transition, divise.
Si ses partisans saluent ses réalisations malgré son jeune âge (40 ans), ses détracteurs dénoncent un culte de la personnalité et jugent le moment inopportun pour une telle distinction. Le débat rappelle une élévation similaire accordée en 2020 à son père, Idriss Déby, pour des exploits militaires dans la même région.
Ce cadeau qui marque également la fin du mandat des conseillers de transition n’est pas du goût d’une autre partie de conseillers. Ils estiment que l’urgence pour le président Mahamat Déby est ailleurs. « J'ai bien peur que ceux qui sont initiateurs de cette élévation-là, malgré tout le mérite, ne sont pas forcément animés par une volonté patriotique. Je crains qu'on enferme le président dans le culte de la personnalité. J'ai dit au président de la République que le moment n'était pas approprié », explique le 7e vice-président Gassim Chérif Mahamat.
Il y a trois ans, l’Assemblée nationale de l’époque avait élevé au titre de maréchal du Tchad Idriss Déby-père pour des faits similaires. Il avait mené pendant un mois une attaque contre des jihadistes de Boko Haram dans la même région du lac Tchad.
Si ses partisans saluent ses réalisations malgré son jeune âge (40 ans), ses détracteurs dénoncent un culte de la personnalité et jugent le moment inopportun pour une telle distinction. Le débat rappelle une élévation similaire accordée en 2020 à son père, Idriss Déby, pour des exploits militaires dans la même région.
Ce cadeau qui marque également la fin du mandat des conseillers de transition n’est pas du goût d’une autre partie de conseillers. Ils estiment que l’urgence pour le président Mahamat Déby est ailleurs. « J'ai bien peur que ceux qui sont initiateurs de cette élévation-là, malgré tout le mérite, ne sont pas forcément animés par une volonté patriotique. Je crains qu'on enferme le président dans le culte de la personnalité. J'ai dit au président de la République que le moment n'était pas approprié », explique le 7e vice-président Gassim Chérif Mahamat.
Il y a trois ans, l’Assemblée nationale de l’époque avait élevé au titre de maréchal du Tchad Idriss Déby-père pour des faits similaires. Il avait mené pendant un mois une attaque contre des jihadistes de Boko Haram dans la même région du lac Tchad.