Si le Train Express Régional (TER) est salué comme une avancée majeure en matière de transport public au Sénégal, son coût d’exploitation continue de susciter des débats. Parmi les voix critiques figure celle du Dr Khadim Bamba Diagne, économiste et Secrétaire permanent du COS-PETROGAZ, qui remet en question la rentabilité du projet.
Invité du podcast Face à BL, l’économiste a révélé que l’État du Sénégal subit des pertes considérables à chaque billet vendu. « Quand on va au ministère des Finances, ils espèrent qu’il y ait le moins de passagers possible dans le TER parce que, sur chaque billet, on perd entre 1 500 et 2 000 FCFA, car tous les billets sont subventionnés », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’investissement colossal consenti pour la mise en place du TER ne sera pas rentabilisé, ce qui fragilise davantage les finances publiques. Il prône une approche plus pragmatique en matière d’infrastructures. « On a besoin d’infrastructures, mais pas à n’importe quel prix. Il faut éviter les investissements sous perfusion en faisant du saupoudrage », a-t-il ajouté.
Ces propos relancent le débat sur la viabilité économique du TER et sur la nécessité de repenser les politiques d’investissement dans les infrastructures au Sénégal. Face aux défis budgétaires, la question de l’optimisation des ressources publiques reste au cœur des préoccupations.
Invité du podcast Face à BL, l’économiste a révélé que l’État du Sénégal subit des pertes considérables à chaque billet vendu. « Quand on va au ministère des Finances, ils espèrent qu’il y ait le moins de passagers possible dans le TER parce que, sur chaque billet, on perd entre 1 500 et 2 000 FCFA, car tous les billets sont subventionnés », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’investissement colossal consenti pour la mise en place du TER ne sera pas rentabilisé, ce qui fragilise davantage les finances publiques. Il prône une approche plus pragmatique en matière d’infrastructures. « On a besoin d’infrastructures, mais pas à n’importe quel prix. Il faut éviter les investissements sous perfusion en faisant du saupoudrage », a-t-il ajouté.
Ces propos relancent le débat sur la viabilité économique du TER et sur la nécessité de repenser les politiques d’investissement dans les infrastructures au Sénégal. Face aux défis budgétaires, la question de l’optimisation des ressources publiques reste au cœur des préoccupations.