De retour au bercail pour la deuxième fois, Stéphane Badji s’est engagé avec Ajaamat FC de Ziguinchor, club de National 1 (D3). Le milieu de terrain international sénégalais qui a brillé de toutes ses forces dans des clubs de renom, à l’image du Casa Sports, dresse dans cet entretien les raisons de son choix de jouer les derniers jours dans le baset, avant de retourner en Europe où il fait l’assent de sa belle carrière avec des escales en Belgique, Turquie, Bulgarie et Suède.
Retour au bercail pour la deuxième fois : pourquoi un retour seulement après-retour ?
Pour le Casa Sports, cela semble être une certaine logique, d’une fierté d’enfant de son terroir. Cependant, sur décision nous joueurs, c’est FC Ajaamat FC par rapport aux autres clubs de Ziguinchor particulièrement le Casa Sports ?
Pour le choix d’Ajaamat FC, je ne vais pas être catholique, c’est parce que c’est l’équipe de mon quartier. Je viens de là-bas. Donc, j’ai estimé que quand on retourne à Dieu, on revient, et ce n’est pas un mauvais choix. Cela fait partie des raisons de ma décision. Ce qui m’a attiré principalement chez Ajaamat Djibo, je pense qu’il fallait venir d’abord dans l’environnement de notre voisinage. Ensuite, j’ai envie de dire que j’ai aussi mûri. Mon retour aujourd’hui peut marquer un hommage, et je pouvais faire quelque chose pour aider mon équipe. En tant que footballeur, je regarde également la vie en général et la profondeur. Je suis aussi quelqu’un qui donne beaucoup d’importance à ma famille.
Que vous ont inspiré vos premières lignes sous vos nouvelles couleurs ?
En ce sens, je pense que beaucoup de choses peuvent arriver. Les débuts, ce n’est pas mauvais. C’est une nouvelle vie, mais il faut travailler davantage pour s’adapter.
Le conseil que vous donneriez aux jeunes qui aspirent à une carrière comme la vôtre ?
Le conseil que je donnerais aux jeunes, c’est d’avoir une grande discipline. Tout commence par là. Et surtout, je les encourage à être respectueux, à avoir beaucoup d’humilité, et à respecter les parents et les encadreurs. Il faut aussi ne pas oublier que le football, c’est beaucoup de sérieux et de travail. Cela pousse parfois les jeunes à se déconnecter du sens même du football. Aujourd’hui, tout est lié à l’argent. Mais si vous mettez votre cœur dans ce que vous faites, les retombées vont arriver.
Les jeunes joueurs sénégalais se trompent-ils d’objectif ?
Les jeunes aujourd’hui se trompent souvent d’objectif. Ils mettent l’accent sur l’argent au lieu de se concentrer sur leur progression sportive. Le football demande de la patience, du travail acharné et une vision à long terme. Si les bases ne sont pas solides, la carrière peut vite s’écrouler.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune joueur tentant de percer ?
Je leur dirais de rester disciplinés et de croire en leurs rêves. Chaque étape est importante, mais il faut aussi savoir s’entourer des bonnes personnes et écouter les conseils des anciens. Le football n’est pas qu’un sport, c’est aussi une école de vie où les valeurs comme le respect et l’humilité jouent un rôle central.
Pourquoi avoir arrêté votre carrière professionnelle et décidé de revenir au pays ?
J’ai arrêté ma carrière professionnelle parce que j’estime avoir accompli ce que j’avais à faire à l’étranger. Revenir ici, c’est un choix mûrement réfléchi. Je voulais redonner quelque chose à ma communauté et jouer un rôle pour inspirer les jeunes. Je pense qu’on ne peut pas tout mesurer en termes de gains financiers, il y a aussi la satisfaction personnelle et l’impact qu’on peut avoir sur les autres.
Un mot sur votre nouvel entraîneur Pape Thiaw ?
Pape Thiaw est un grand entraîneur. Il sait comment gérer une équipe et tirer le meilleur de chaque joueur. C’est une chance de l’avoir à nos côtés, et je pense qu’il fera beaucoup pour l’avenir du club et des joueurs qui aspirent à un niveau supérieur.
RECCORD
Retour au bercail pour la deuxième fois : pourquoi un retour seulement après-retour ?
Pour le Casa Sports, cela semble être une certaine logique, d’une fierté d’enfant de son terroir. Cependant, sur décision nous joueurs, c’est FC Ajaamat FC par rapport aux autres clubs de Ziguinchor particulièrement le Casa Sports ?
Pour le choix d’Ajaamat FC, je ne vais pas être catholique, c’est parce que c’est l’équipe de mon quartier. Je viens de là-bas. Donc, j’ai estimé que quand on retourne à Dieu, on revient, et ce n’est pas un mauvais choix. Cela fait partie des raisons de ma décision. Ce qui m’a attiré principalement chez Ajaamat Djibo, je pense qu’il fallait venir d’abord dans l’environnement de notre voisinage. Ensuite, j’ai envie de dire que j’ai aussi mûri. Mon retour aujourd’hui peut marquer un hommage, et je pouvais faire quelque chose pour aider mon équipe. En tant que footballeur, je regarde également la vie en général et la profondeur. Je suis aussi quelqu’un qui donne beaucoup d’importance à ma famille.
Que vous ont inspiré vos premières lignes sous vos nouvelles couleurs ?
En ce sens, je pense que beaucoup de choses peuvent arriver. Les débuts, ce n’est pas mauvais. C’est une nouvelle vie, mais il faut travailler davantage pour s’adapter.
Le conseil que vous donneriez aux jeunes qui aspirent à une carrière comme la vôtre ?
Le conseil que je donnerais aux jeunes, c’est d’avoir une grande discipline. Tout commence par là. Et surtout, je les encourage à être respectueux, à avoir beaucoup d’humilité, et à respecter les parents et les encadreurs. Il faut aussi ne pas oublier que le football, c’est beaucoup de sérieux et de travail. Cela pousse parfois les jeunes à se déconnecter du sens même du football. Aujourd’hui, tout est lié à l’argent. Mais si vous mettez votre cœur dans ce que vous faites, les retombées vont arriver.
Les jeunes joueurs sénégalais se trompent-ils d’objectif ?
Les jeunes aujourd’hui se trompent souvent d’objectif. Ils mettent l’accent sur l’argent au lieu de se concentrer sur leur progression sportive. Le football demande de la patience, du travail acharné et une vision à long terme. Si les bases ne sont pas solides, la carrière peut vite s’écrouler.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune joueur tentant de percer ?
Je leur dirais de rester disciplinés et de croire en leurs rêves. Chaque étape est importante, mais il faut aussi savoir s’entourer des bonnes personnes et écouter les conseils des anciens. Le football n’est pas qu’un sport, c’est aussi une école de vie où les valeurs comme le respect et l’humilité jouent un rôle central.
Pourquoi avoir arrêté votre carrière professionnelle et décidé de revenir au pays ?
J’ai arrêté ma carrière professionnelle parce que j’estime avoir accompli ce que j’avais à faire à l’étranger. Revenir ici, c’est un choix mûrement réfléchi. Je voulais redonner quelque chose à ma communauté et jouer un rôle pour inspirer les jeunes. Je pense qu’on ne peut pas tout mesurer en termes de gains financiers, il y a aussi la satisfaction personnelle et l’impact qu’on peut avoir sur les autres.
Un mot sur votre nouvel entraîneur Pape Thiaw ?
Pape Thiaw est un grand entraîneur. Il sait comment gérer une équipe et tirer le meilleur de chaque joueur. C’est une chance de l’avoir à nos côtés, et je pense qu’il fera beaucoup pour l’avenir du club et des joueurs qui aspirent à un niveau supérieur.
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