La tension monte entre le président congolais Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, accusé par le pouvoir de Kinshasa d’être le parrain de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), vitrine politique du groupe rebelle M23. Après avoir annoncé, le 8 avril, son intention de revenir en République Démocratique du Congo (RDC), Kabila a été décrit comme étant arrivé à Goma le 18 avril, bien que cette information reste non confirmée par des preuves tangibles, ce qui alimente l'incertitude autour de sa présence réelle dans la région du Nord-Kivu, sous contrôle partiel des rebelles.
Cette situation a provoqué une réponse directe des autorités congolaises. Le gouvernement a d’abord annoncé, le 19 avril, la saisie des biens immobiliers de Joseph Kabila et la suspension de son parti politique, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie). Selon Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, cette décision ne repose pas seulement sur la question de la présence de Kabila à Goma, mais plutôt sur des preuves recueillies au cours de plusieurs mois d’enquête. "Nous avons des preuves de son activisme avéré dans l’agression que nous impose le Rwanda, dont les troupes soutiennent le M23", a affirmé Shabani dans une interview accordée à Jeune Afrique.
L’ex-président Kabila a vivement nié ces accusations, exigeant que des preuves concrètes soient fournies. Il a même insisté sur le fait qu’il n’a jamais soutenu les rebelles du M23. "Un homme qui a dirigé ce pays pendant 18 ans ne peut pas dire cela", a réagi Shabani, soulignant les prises de position publiques de Kabila, notamment son soutien implicite aux revendications du M23, un groupe qu’il qualifiait de non légitime lorsqu’il était au pouvoir.
La confrontation semble inévitable, car le gouvernement congolais persiste à affirmer que Kabila est responsable d’une série d’actions qui alimentent la rébellion dans l’Est du pays. "Un ancien chef d’État, couvert par des immunités, a décidé d’aller s’installer en zone ennemie", a déclaré Shabani, suggérant que Kabila pourrait avoir choisi de se rendre à Goma pour des raisons de sécurité, préférant la zone sous contrôle rebelle à un retour dans son pays d'accueil.
De plus, les autorités congolaises ont annoncé qu'elles saisiront le parquet près la Cour constitutionnelle pour engager des poursuites contre Kabila, bien que le processus judiciaire ne soit qu’à ses débuts. Cette décision met en lumière une question fondamentale : Joseph Kabila sera-t-il jugé pour son rôle présumé dans les violences actuelles ?
Derrière cette confrontation, se cache un enjeu bien plus vaste : celui de la stabilité politique et de l’intégrité du territoire congolais. Alors que Félix Tshisekedi s’efforce de maintenir l'unité nationale face aux rébellions, Kabila semble jouer un rôle ambigu, oscillant entre le soutien aux rebelles et des prises de position publiques qui exacerbent les tensions.
Cette situation a provoqué une réponse directe des autorités congolaises. Le gouvernement a d’abord annoncé, le 19 avril, la saisie des biens immobiliers de Joseph Kabila et la suspension de son parti politique, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie). Selon Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, cette décision ne repose pas seulement sur la question de la présence de Kabila à Goma, mais plutôt sur des preuves recueillies au cours de plusieurs mois d’enquête. "Nous avons des preuves de son activisme avéré dans l’agression que nous impose le Rwanda, dont les troupes soutiennent le M23", a affirmé Shabani dans une interview accordée à Jeune Afrique.
L’ex-président Kabila a vivement nié ces accusations, exigeant que des preuves concrètes soient fournies. Il a même insisté sur le fait qu’il n’a jamais soutenu les rebelles du M23. "Un homme qui a dirigé ce pays pendant 18 ans ne peut pas dire cela", a réagi Shabani, soulignant les prises de position publiques de Kabila, notamment son soutien implicite aux revendications du M23, un groupe qu’il qualifiait de non légitime lorsqu’il était au pouvoir.
La confrontation semble inévitable, car le gouvernement congolais persiste à affirmer que Kabila est responsable d’une série d’actions qui alimentent la rébellion dans l’Est du pays. "Un ancien chef d’État, couvert par des immunités, a décidé d’aller s’installer en zone ennemie", a déclaré Shabani, suggérant que Kabila pourrait avoir choisi de se rendre à Goma pour des raisons de sécurité, préférant la zone sous contrôle rebelle à un retour dans son pays d'accueil.
De plus, les autorités congolaises ont annoncé qu'elles saisiront le parquet près la Cour constitutionnelle pour engager des poursuites contre Kabila, bien que le processus judiciaire ne soit qu’à ses débuts. Cette décision met en lumière une question fondamentale : Joseph Kabila sera-t-il jugé pour son rôle présumé dans les violences actuelles ?
Derrière cette confrontation, se cache un enjeu bien plus vaste : celui de la stabilité politique et de l’intégrité du territoire congolais. Alors que Félix Tshisekedi s’efforce de maintenir l'unité nationale face aux rébellions, Kabila semble jouer un rôle ambigu, oscillant entre le soutien aux rebelles et des prises de position publiques qui exacerbent les tensions.