Après le feu vert du gouvernement soudanais, il faudra que le Conseil souverain intérimaire donne son approbation. Il devra dire s'il accepte ou non de livrer à la CPI le président déchu Omar el-Béchir et les deux anciens responsables de son régime.
Selon la RFI, devant la presse jeudi, Karim Khan a confié que la décision serait prise lors d'une réunion du Conseil souverain intérimaire avec le gouvernement. Mais il n’y a pas encore de date précise pour cette réunion et le procureur général de la CPI a reconnu qu'il n’avait pas obtenu des autorités soudanaises une date à laquelle Béchir serait livré. Selon l'un des avocats d'el-Béchir, « cela ne sera pas une affaire simple ».
Depuis mercredi 11 août, le sujet suscite de nombreuses réactions en effet. L'armée reste réticente. Une partie de la population vit cette décision comme une humiliation du Soudan et exige que l'ancien chef d'État soit jugé devant la justice soudanaise. Pour le mouvement islamique, le référent idéologique du Parti du congrès national déchu, cette décision est un « coup contre la justice soudanaise » et une « soumission d'un gouvernement agent à des organisations suspectes ».
Selon la RFI, devant la presse jeudi, Karim Khan a confié que la décision serait prise lors d'une réunion du Conseil souverain intérimaire avec le gouvernement. Mais il n’y a pas encore de date précise pour cette réunion et le procureur général de la CPI a reconnu qu'il n’avait pas obtenu des autorités soudanaises une date à laquelle Béchir serait livré. Selon l'un des avocats d'el-Béchir, « cela ne sera pas une affaire simple ».
Depuis mercredi 11 août, le sujet suscite de nombreuses réactions en effet. L'armée reste réticente. Une partie de la population vit cette décision comme une humiliation du Soudan et exige que l'ancien chef d'État soit jugé devant la justice soudanaise. Pour le mouvement islamique, le référent idéologique du Parti du congrès national déchu, cette décision est un « coup contre la justice soudanaise » et une « soumission d'un gouvernement agent à des organisations suspectes ».