Dans une interview accordée à L’Observateur, l’homme qui est au cœur de ce dossier politico-judiciaire rompt le silence. S’il réserve son témoignage sur le fond de ce dossier pour le procès devant la chambre criminelle, prévu le 16 mai, il s’est prononcé sur sa relation avec la masseuse qui accuse le président de Pastef de viol et menaces de mort et sur l’histoire de la clé USB à 10 millions de francs CFA qui lui a valu quelques jours de détention.
«(Sur le remboursement de 2 millions pour recouvrer la liberté dans l’affaire de la clé USB) De telles allégations sont fausses. Je n’ai pas payé un rotin à la gendarmerie. Je défie quiconque d’ne fournir les preuves. À la gendarmerie, les enquêteurs m’ont indiqué trois voies : sortir la vidéo, rembourser les 10 millions ou aller en prison. Je leur ai répondu que je préfère aller en prison car je ne détenais pas de vidéo. Je ne pouvais rembourser une somme que je n’avais pas encaissée. Ce qui les intéressait, c’était de me décrédibiliser et de me mettre la pression pour que je sorte les vidéos. (…) Après, on m’a appris que quelqu’un a payé à ma place pour que l’affaire ne prenne pas une autre tournure. Mais je ne sais pas il a fait pour trouver une solution. Je n’ai pas vu la couleur de l’argent. C’est ça la vérité. Si ces gens voulaient m’aider, ils pouvaient le faire bien avant que je ne me retrouve dans cette situation.»
«(Sur le remboursement de 2 millions pour recouvrer la liberté dans l’affaire de la clé USB) De telles allégations sont fausses. Je n’ai pas payé un rotin à la gendarmerie. Je défie quiconque d’ne fournir les preuves. À la gendarmerie, les enquêteurs m’ont indiqué trois voies : sortir la vidéo, rembourser les 10 millions ou aller en prison. Je leur ai répondu que je préfère aller en prison car je ne détenais pas de vidéo. Je ne pouvais rembourser une somme que je n’avais pas encaissée. Ce qui les intéressait, c’était de me décrédibiliser et de me mettre la pression pour que je sorte les vidéos. (…) Après, on m’a appris que quelqu’un a payé à ma place pour que l’affaire ne prenne pas une autre tournure. Mais je ne sais pas il a fait pour trouver une solution. Je n’ai pas vu la couleur de l’argent. C’est ça la vérité. Si ces gens voulaient m’aider, ils pouvaient le faire bien avant que je ne me retrouve dans cette situation.»
