Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, Serigne Mbacké Ndiaye, président du parti Convergence libérale et patriotique, a exprimé son opinion sur la loi d'amnistie promulguée sous Macky Sall, qu'il considère comme une étape cruciale ayant permis l'arrivée au pouvoir des actuels dirigeants. « Ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ont bénéficié de cette loi. Sans elle, commanditée par Macky Sall, Ousmane Sonko et ses alliés ne seraient pas là », a-t-il affirmé.
"Supprimer la loi d'amnistie serait contre-productif"
Selon lui, revenir sur cette loi serait une perte de temps et d'énergie. « À quoi bon engager des procès ? Que gagne-t-on ? Depuis huit mois qu’ils sont au pouvoir, bientôt un an, ils n’ont encore rien fait. Et pendant ce temps, ceux qui ont bénéficié de cette loi sont devenus députés, directeurs généraux, et occupent d’autres postes clés. Débattre de l’amnistie, voter une nouvelle loi, engager des procédures judiciaires, des appels, cela pourrait nous faire perdre encore un ou deux ans. Quand le gouvernement commencera-t-il à se concentrer sur les véritables préoccupations des Sénégalais ? », s'interroge-t-il.
Macky Sall : une éventuelle poursuite pour haute trahison ?
Quant à la possibilité de poursuivre Macky Sall pour haute trahison, Serigne Mbacké Ndiaye se montre réticent. « Intouchable ou pas, cela dépend de ce qu'on lui reproche. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Ce genre de démarches ne ferait que déstabiliser le pays », avertit-il.
"Les priorités sont ailleurs"
Le président de Convergence libérale et patriotique estime que l’heure est aux réformes structurelles et à la relance économique. « Nous sommes dans un pays où les finances sont rares, les entreprises sénégalaises sont en difficulté, et la dette intérieure n’est pas honorée. Nos relations avec nos partenaires, que ce soit la France, les États-Unis ou le FMI, ne sont pas au beau fixe. Si en plus nous ajoutons des conflits internes, nous courons un risque énorme, surtout avec des tensions déjà présentes dans la sous-région », alerte-t-il.
S’inspirer de l’exemple d’Abdou Diouf
Serigne Mbacké Ndiaye invite le régime actuel à suivre l’exemple de l’ancien président Abdou Diouf. « En 1991, il a pris les rênes dans des conditions très difficiles : choc pétrolier, sécheresse, finances publiques en crise. Il a lancé un appel au consensus national et pris des mesures audacieuses, comme la suppression des visas de sortie, pour envoyer un signal fort. Grâce à ce consensus, il a assaini les finances publiques, et lorsque Wade a pris le pouvoir, il a trouvé des caisses pleines. C’est ce type de leadership qu’il faut pour faire avancer le Sénégal aujourd’hui », conclut-il.
"Supprimer la loi d'amnistie serait contre-productif"
Selon lui, revenir sur cette loi serait une perte de temps et d'énergie. « À quoi bon engager des procès ? Que gagne-t-on ? Depuis huit mois qu’ils sont au pouvoir, bientôt un an, ils n’ont encore rien fait. Et pendant ce temps, ceux qui ont bénéficié de cette loi sont devenus députés, directeurs généraux, et occupent d’autres postes clés. Débattre de l’amnistie, voter une nouvelle loi, engager des procédures judiciaires, des appels, cela pourrait nous faire perdre encore un ou deux ans. Quand le gouvernement commencera-t-il à se concentrer sur les véritables préoccupations des Sénégalais ? », s'interroge-t-il.
Macky Sall : une éventuelle poursuite pour haute trahison ?
Quant à la possibilité de poursuivre Macky Sall pour haute trahison, Serigne Mbacké Ndiaye se montre réticent. « Intouchable ou pas, cela dépend de ce qu'on lui reproche. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Ce genre de démarches ne ferait que déstabiliser le pays », avertit-il.
"Les priorités sont ailleurs"
Le président de Convergence libérale et patriotique estime que l’heure est aux réformes structurelles et à la relance économique. « Nous sommes dans un pays où les finances sont rares, les entreprises sénégalaises sont en difficulté, et la dette intérieure n’est pas honorée. Nos relations avec nos partenaires, que ce soit la France, les États-Unis ou le FMI, ne sont pas au beau fixe. Si en plus nous ajoutons des conflits internes, nous courons un risque énorme, surtout avec des tensions déjà présentes dans la sous-région », alerte-t-il.
S’inspirer de l’exemple d’Abdou Diouf
Serigne Mbacké Ndiaye invite le régime actuel à suivre l’exemple de l’ancien président Abdou Diouf. « En 1991, il a pris les rênes dans des conditions très difficiles : choc pétrolier, sécheresse, finances publiques en crise. Il a lancé un appel au consensus national et pris des mesures audacieuses, comme la suppression des visas de sortie, pour envoyer un signal fort. Grâce à ce consensus, il a assaini les finances publiques, et lorsque Wade a pris le pouvoir, il a trouvé des caisses pleines. C’est ce type de leadership qu’il faut pour faire avancer le Sénégal aujourd’hui », conclut-il.