
Promise à un bel avenir en alliant études et travail, N. Diouf a trébuché. Embauchée par un voisin dans un multiservices, elle a pris dans la caisse 3,1 millions de FCFA et les a dilapidés dans un jeu en ligne, en l’espace de 9 jours.
Courant février 2025, M. Diop, voisin de N. Diouf, a embauché cette dernière qui venait de perdre son emploi. La tâche de la nouvelle recrue consistait à gérer une caisse dans une boutique de transfert d’argent.
Au neuvième jour de travail, l’étudiante en licence est arrivée en retard à la boutique et n’avait pas l’air dans son assiette. À peine arrivée, elle est ressortie sans rien dire à son patron. Au bout de quelques minutes, elle est revenue en pleurs, accompagnée de sa mère. Entre-temps, M. Diop, qui n’avait pas vérifié la caisse pendant quelques jours, a constaté un déficit de 3,1 millions de FCFA. Mlle Diouf a avoué avoir joué ce montant en 9 jours à un jeu en ligne.
Incarcérée, elle a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance. Sa famille a versé 1 million de FCFA, et son père s’est engagé à solder le reliquat par des versements mensuels. Le représentant du parquet a requis l’application de la loi pénale.
La défense a plaidé coupable. « Ma cliente a naïvement pensé qu’elle pouvait miser une grosse somme et, en cas de gain, combler le trou », a résumé l’avocat. « Le jeu de hasard est devenu un phénomène de société négatif qui entraîne parfois une accoutumance. On y met le pied, il vous happe le corps », a plaidé la défense, sollicitant la clémence.
N. Diouf a écopé de six mois avec sursis et devra rembourser le reliquat de 2,1 millions de FCFA à M. Diop, qui s’est désisté de sa plainte.
Le Soleil
Courant février 2025, M. Diop, voisin de N. Diouf, a embauché cette dernière qui venait de perdre son emploi. La tâche de la nouvelle recrue consistait à gérer une caisse dans une boutique de transfert d’argent.
Au neuvième jour de travail, l’étudiante en licence est arrivée en retard à la boutique et n’avait pas l’air dans son assiette. À peine arrivée, elle est ressortie sans rien dire à son patron. Au bout de quelques minutes, elle est revenue en pleurs, accompagnée de sa mère. Entre-temps, M. Diop, qui n’avait pas vérifié la caisse pendant quelques jours, a constaté un déficit de 3,1 millions de FCFA. Mlle Diouf a avoué avoir joué ce montant en 9 jours à un jeu en ligne.
Incarcérée, elle a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance. Sa famille a versé 1 million de FCFA, et son père s’est engagé à solder le reliquat par des versements mensuels. Le représentant du parquet a requis l’application de la loi pénale.
La défense a plaidé coupable. « Ma cliente a naïvement pensé qu’elle pouvait miser une grosse somme et, en cas de gain, combler le trou », a résumé l’avocat. « Le jeu de hasard est devenu un phénomène de société négatif qui entraîne parfois une accoutumance. On y met le pied, il vous happe le corps », a plaidé la défense, sollicitant la clémence.
N. Diouf a écopé de six mois avec sursis et devra rembourser le reliquat de 2,1 millions de FCFA à M. Diop, qui s’est désisté de sa plainte.
Le Soleil