Ce mardi 11 mars 2025, l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité la loi autorisant le président de la République à ratifier la convention signée entre le Sénégal et le Maroc sur l'assistance aux détenus et le transfèrement des condamnés. Défendue par la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, cette loi a été examinée en plénière après un passage en commission, marquant ainsi une avancée significative dans la coopération judiciaire entre les deux pays.
Les débats parlementaires ont été animés par des préoccupations majeures. Plusieurs députés ont mis en avant les conditions de détention au Maroc, jugées souvent plus favorables que celles du Sénégal, soulevant ainsi des interrogations sur la pertinence du rapatriement des condamnés. « Avec le surpeuplement des prisons sénégalaises, accueillir ces détenus risque d’aggraver la situation », ont prévenu certains parlementaires, craignant une pression supplémentaire sur un système carcéral déjà saturé.
Une nécessité pour la protection des ressortissants
Face à ces interrogations, la ministre Yacine Fall a tenu à rassurer l’hémicycle sur les objectifs de cette convention. « Il s’agit avant tout d’offrir une meilleure protection consulaire aux Sénégalais condamnés au Maroc et de garantir leur retour dans des conditions négociées », a-t-elle expliqué. Elle a également souligné le caractère consensuel de l’accord, qui vise à soutenir les ressortissants sans pour autant alourdir de manière excessive le système carcéral national.
Cette ratification constitue une étape clé dans le renforcement des liens diplomatiques et judiciaires entre Dakar et Rabat, tout en posant des défis quant à sa mise en œuvre effective.
Les débats parlementaires ont été animés par des préoccupations majeures. Plusieurs députés ont mis en avant les conditions de détention au Maroc, jugées souvent plus favorables que celles du Sénégal, soulevant ainsi des interrogations sur la pertinence du rapatriement des condamnés. « Avec le surpeuplement des prisons sénégalaises, accueillir ces détenus risque d’aggraver la situation », ont prévenu certains parlementaires, craignant une pression supplémentaire sur un système carcéral déjà saturé.
Une nécessité pour la protection des ressortissants
Face à ces interrogations, la ministre Yacine Fall a tenu à rassurer l’hémicycle sur les objectifs de cette convention. « Il s’agit avant tout d’offrir une meilleure protection consulaire aux Sénégalais condamnés au Maroc et de garantir leur retour dans des conditions négociées », a-t-elle expliqué. Elle a également souligné le caractère consensuel de l’accord, qui vise à soutenir les ressortissants sans pour autant alourdir de manière excessive le système carcéral national.
Cette ratification constitue une étape clé dans le renforcement des liens diplomatiques et judiciaires entre Dakar et Rabat, tout en posant des défis quant à sa mise en œuvre effective.