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Sénégal : La taxe sur l'alcool augmentée pour financer le budget national

Vendredi 31 Janvier 2025

Le contribuable va consentir des efforts pour permettre à l’Etat de disposer de son budget. C’est la principale information à retenir de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2025. Le personnel soignant va payer plus d’impôts, ainsi que les consommateurs d’alcool et les bailleurs. 

2427, 1 milliards de francs Cfa ! C’est ce que les services des Impôts et domaines ont réalisé comme recettes en 2024. Un chiffre qui est en deçà des attentes. En effet, l’Etat avait tablé sur 2827 milliards de francs Cfa.


Pour 2025, ce sont 3014, 3 milliards de francs Cfa que la Dgid devra réaliser comme recettes, soit une augmentation de 584, 3 milliards de francs Cfa par rapport à l’objectif de l’année précédente. Pour ce faire, le contribuable va devoir mettre la main à la poche. En effet, le gouvernement ambitionne de réformer le Code général des impôts et le Code des douanes.


Si pour l’heure, les axes de réformes ne sont pas encore rendus publics, une chose est certaine : pour atteindre son objectif, la Dgid va procéder au rehaussement de la taxe sur les alcools de 5%, la mise en place de la facturation numérique, l’instauration de la taxe sur la prestation privée.

«Cela peut être un médecin ou un infirmier. Quand la prestation est réalisée, elle est normalement taxable. Car en dehors du salaire, le prestataire a d’autres rémunérations.» C’est ce que la Dgid a expliqué hier, lors de l’atelier marquant le lancement de la gestion du budget de 2025. L’application de la Tva sur l’année pleine de la station numérique ; l’exploration de nouvelles niches fiscales comme les ambassades qui ne «paient pas l’impôt sur les salaires, il faut faire payer le personnel» ; l’élargissement du nombre de contribuables devant s’acquitter des loyers, qui est de 5%.

Pour le chef de Cabinet du ministre des Finances et du budget, «en matière de recettes, l’Etat engagera des réformes audacieuses pour changer la perception des populations sur le paiement de l’impôt, renforcer la mobilisation des ressources, élargir l’assiette fiscale et lutter contre l’invasion et la fraude fiscales».

D’après Bassirou Niang, «ces réformes portant sur le Code général des impôts et le Code des douanes visent à instaurer un civisme fiscal et à faire de la capacité contributive un principe cardinal pour une participation équitable à l’effort de développement».

Plus alarmiste, le tout nouveau Directeur général du budget a affirmé que «le contexte ne milite pas pour une bonne exécution du budget national. Cela nous amène à procéder à des ajustements au niveau interne, pour rendre crédibles nos politiques publiques». A cet effet, Abdou Diouf a précisé : «Les finances publiques traversent des contraintes extrêmement difficiles matérialisées par le contexte national et international marqué par des incertitudes qui rejaillissent sur la dynamique économique locale avec des liens sur la mobilisation des ressources.»

avec Lequotidien
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