L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a publié un communiqué de presse pour alerter sur l’utilisation illégale des brouilleurs et répéteurs de signaux. Cette pratique, en nette augmentation, perturbe les réseaux de télécommunications et dégrade la qualité des services offerts aux usagers.
Dans ce communiqué signé par le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam et transmis à la rédaction de exclusif.net, l’autorité régulatrice a rappelé que les bandes de fréquences utilisées par les opérateurs de téléphonie mobile (2G, 3G et 4G) sont strictement encadrées par la réglementation en vigueur. Elle a également dénoncé la prolifération de dispositifs non autorisés tels que les répéteurs et les brouilleurs de signaux.
Les répéteurs de signaux, conçus pour amplifier les signaux radio afin d'étendre la couverture, et les brouilleurs de signaux, qui rendent les téléphones mobiles inopérants dans une zone donnée, sont spécifiquement pointés du doigt. Selon l’ARTP, « l’utilisation de ces équipements par le grand public cause des brouillages préjudiciables aux réseaux mobiles et entraîne, par conséquent, une forte dégradation de la qualité de service offerte aux usagers. »
Un cadre réglementaire strict
Le directeur général a rappelé que l’utilisation des répéteurs de signaux est régie par l’article 33 du décret 2019-1877 du 11 novembre 2019, qui stipule que « les fréquences utilisées par la téléphonie mobile sont exclusivement assignées aux opérateurs de réseaux et services de communications électroniques ouverts au public. » Par conséquent, seuls les opérateurs agréés sont habilités à déployer de tels dispositifs.
En ce qui concerne les brouilleurs de signaux, leur interdiction est formellement établie par l’article 69 du même décret, qui proscrit « l’importation, la publicité, la cession à titre gratuit ou onéreux, la mise en circulation, l’installation, la détention et l’utilisation de tout dispositif destiné à rendre inopérants des appareils ou services de communications électroniques de tous types, tant pour l’émission que pour la réception. »
Appel au respect des règles
Tout en reconnaissant des cas exceptionnels où de tels dispositifs pourraient être autorisés, notamment pour des raisons de sécurité nationale, l’ARTP a invité les citoyens et les entreprises à respecter strictement la réglementation. « Nous appelons au respect des règles en vigueur afin de garantir la qualité de service des réseaux mobiles », a insisté Dahirou Thiam.
En cas de non-conformité, l’ARTP s’est dite déterminée à appliquer les sanctions prévues par la loi. Cette mise en garde intervient dans un contexte où les perturbations liées aux équipements non conformes sont en augmentation. L’ARTP rappelle que les solutions techniques pour pallier les problèmes de couverture doivent être envisagées en collaboration avec les opérateurs agréés.
L’autorité de régulation réaffirme ainsi son engagement à protéger les réseaux de télécommunications et à garantir un service de qualité pour les usagers à travers le pays.
Dans ce communiqué signé par le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam et transmis à la rédaction de exclusif.net, l’autorité régulatrice a rappelé que les bandes de fréquences utilisées par les opérateurs de téléphonie mobile (2G, 3G et 4G) sont strictement encadrées par la réglementation en vigueur. Elle a également dénoncé la prolifération de dispositifs non autorisés tels que les répéteurs et les brouilleurs de signaux.
Les répéteurs de signaux, conçus pour amplifier les signaux radio afin d'étendre la couverture, et les brouilleurs de signaux, qui rendent les téléphones mobiles inopérants dans une zone donnée, sont spécifiquement pointés du doigt. Selon l’ARTP, « l’utilisation de ces équipements par le grand public cause des brouillages préjudiciables aux réseaux mobiles et entraîne, par conséquent, une forte dégradation de la qualité de service offerte aux usagers. »
Un cadre réglementaire strict
Le directeur général a rappelé que l’utilisation des répéteurs de signaux est régie par l’article 33 du décret 2019-1877 du 11 novembre 2019, qui stipule que « les fréquences utilisées par la téléphonie mobile sont exclusivement assignées aux opérateurs de réseaux et services de communications électroniques ouverts au public. » Par conséquent, seuls les opérateurs agréés sont habilités à déployer de tels dispositifs.
En ce qui concerne les brouilleurs de signaux, leur interdiction est formellement établie par l’article 69 du même décret, qui proscrit « l’importation, la publicité, la cession à titre gratuit ou onéreux, la mise en circulation, l’installation, la détention et l’utilisation de tout dispositif destiné à rendre inopérants des appareils ou services de communications électroniques de tous types, tant pour l’émission que pour la réception. »
Appel au respect des règles
Tout en reconnaissant des cas exceptionnels où de tels dispositifs pourraient être autorisés, notamment pour des raisons de sécurité nationale, l’ARTP a invité les citoyens et les entreprises à respecter strictement la réglementation. « Nous appelons au respect des règles en vigueur afin de garantir la qualité de service des réseaux mobiles », a insisté Dahirou Thiam.
En cas de non-conformité, l’ARTP s’est dite déterminée à appliquer les sanctions prévues par la loi. Cette mise en garde intervient dans un contexte où les perturbations liées aux équipements non conformes sont en augmentation. L’ARTP rappelle que les solutions techniques pour pallier les problèmes de couverture doivent être envisagées en collaboration avec les opérateurs agréés.
L’autorité de régulation réaffirme ainsi son engagement à protéger les réseaux de télécommunications et à garantir un service de qualité pour les usagers à travers le pays.