Les perspectives économiques du Sénégal continuent de s’assombrir. Comme le révèle Jeune Afrique, un rapport de la banque britannique Barclays, basé sur les dernières données du ministère sénégalais des Finances et du Budget, a réévalué la dette du pays à 119 % du PIB à fin 2024, contre 105,7 % selon les prévisions du FMI datant de mars. L’économiste Michael Kafe évoque une hausse « sans précédent et inexpliquée » de l’endettement sénégalais.
Cette différence abyssale de près de 8 milliards de dollars fragilise sérieusement les discussions engagées entre les nouvelles autorités sénégalaises et le Fonds monétaire international. Depuis la révélation de 7 milliards de dollars de dette non déclarée, la procédure de "misreporting" (falsification ou omission d’informations financières dans le cadre d’un programme du FMI) suit son cours. Le FMI pourrait ainsi exiger le remboursement des financements déjà versés, dans le cadre de l’accord de 1,8 milliard de dollars signé en juin 2023, à l’époque de Macky Sall.
Mais selon Jeune Afrique, cette procédure est ralentie par un élément clé : le rapport de la Cour des comptes de février 2024, qui avait mis en lumière la dette cachée, est jugé incomplet et imprécis par les partenaires techniques. Pour combler ces lacunes, Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances, et Ousmane Sonko, Premier ministre, ont sollicité l’appui du cabinet français Forvis Mazars, comme l’a révélé Africa Business+.
Le mandat confié à Forvis Mazars est lourd : réaliser un inventaire exhaustif des dettes de l’État et des entreprises publiques comme la Sénélec, la SAR ou l’AIBD. Selon les informations de Jeune Afrique, les conclusions pourraient faire état d’un passif supérieur aux 7 milliards déjà identifiés, repoussant à septembre au plus tôt la possibilité d’un nouvel accord avec le FMI.
Face à cette impasse, Ousmane Sonko a pris la parole le 2 juillet au soir lors d’un direct sur les réseaux sociaux, promettant un « plan de redressement ». Ce document, attendu dans les prochains jours, détaillera comment « remettre le pays sur pied », avec des mesures de réduction des dépenses publiques et une nouvelle dynamique dans la relation avec les partenaires techniques.
Cette différence abyssale de près de 8 milliards de dollars fragilise sérieusement les discussions engagées entre les nouvelles autorités sénégalaises et le Fonds monétaire international. Depuis la révélation de 7 milliards de dollars de dette non déclarée, la procédure de "misreporting" (falsification ou omission d’informations financières dans le cadre d’un programme du FMI) suit son cours. Le FMI pourrait ainsi exiger le remboursement des financements déjà versés, dans le cadre de l’accord de 1,8 milliard de dollars signé en juin 2023, à l’époque de Macky Sall.
Mais selon Jeune Afrique, cette procédure est ralentie par un élément clé : le rapport de la Cour des comptes de février 2024, qui avait mis en lumière la dette cachée, est jugé incomplet et imprécis par les partenaires techniques. Pour combler ces lacunes, Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances, et Ousmane Sonko, Premier ministre, ont sollicité l’appui du cabinet français Forvis Mazars, comme l’a révélé Africa Business+.
Le mandat confié à Forvis Mazars est lourd : réaliser un inventaire exhaustif des dettes de l’État et des entreprises publiques comme la Sénélec, la SAR ou l’AIBD. Selon les informations de Jeune Afrique, les conclusions pourraient faire état d’un passif supérieur aux 7 milliards déjà identifiés, repoussant à septembre au plus tôt la possibilité d’un nouvel accord avec le FMI.
Face à cette impasse, Ousmane Sonko a pris la parole le 2 juillet au soir lors d’un direct sur les réseaux sociaux, promettant un « plan de redressement ». Ce document, attendu dans les prochains jours, détaillera comment « remettre le pays sur pied », avec des mesures de réduction des dépenses publiques et une nouvelle dynamique dans la relation avec les partenaires techniques.