C’est une première. Les producteurs, le scénariste et des acteurs de la série « Cirque noir » ont été arrêtés ce lundi 16 août, puis six d’entre eux ont été déférés au parquet hier mardi, suite à la plainte de l’ONG islamique Jamra - coutumière du fait -, pour attentat à la pudeur, outrage public et diffusion d'images contraires aux bonnes mœurs. Une affaire qui a soulevé un débat dans le pays.
D’habitude, le litige est géré par le conseil national de régulation de l’audiovisuel, mais cette fois-ci, la série « Cirque noir » est uniquement diffusée sur les réseaux sociaux et non pas à la télévision. Donc l’ONG a dû se tourner vers la division de lutte contre la cybercriminalité de la police pour déposer plainte, le mercredi 11 août.
« Perversion » vs. création
Sa motivation ? des images et des propos jugés pornographiques selon Mame Mactar Gueye, vice-président de Jamra. Il prend pour exemple une scène où une femme se dénude pour rejoindre un homme dans son lit. Une scène qui met en danger les « valeurs socio-culturelles » et « la santé mentale et morale des enfants », selon lui.
Sur les réseaux sociaux, cette affaire créé le débat. D’un côté, des internautes choqués dénoncent une série de « perversion » qui « banalise la sexualité ». De l’autre, certains défendent la liberté de création des artistes, alors que les séries sénégalaises sont régulièrement attaquées.
D’habitude, le litige est géré par le conseil national de régulation de l’audiovisuel, mais cette fois-ci, la série « Cirque noir » est uniquement diffusée sur les réseaux sociaux et non pas à la télévision. Donc l’ONG a dû se tourner vers la division de lutte contre la cybercriminalité de la police pour déposer plainte, le mercredi 11 août.
« Perversion » vs. création
Sa motivation ? des images et des propos jugés pornographiques selon Mame Mactar Gueye, vice-président de Jamra. Il prend pour exemple une scène où une femme se dénude pour rejoindre un homme dans son lit. Une scène qui met en danger les « valeurs socio-culturelles » et « la santé mentale et morale des enfants », selon lui.
Sur les réseaux sociaux, cette affaire créé le débat. D’un côté, des internautes choqués dénoncent une série de « perversion » qui « banalise la sexualité ». De l’autre, certains défendent la liberté de création des artistes, alors que les séries sénégalaises sont régulièrement attaquées.

