En marge d’un atelier de partage organisé, hier, par ses services, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), Bécaye Diop, est revenu sur le projet de révision du Code de la marine marchande qui vise à adapter la législation maritime aux enjeux contemporains et futurs du secteur.
Pour renforcer et garantir un développement durable de ses activités maritimes, le Sénégal envisage de réviser le Code de la marine marchande. En marge d’un atelier de partage organisé, hier, à cet effet, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), Bécaye Diop, est revenu sur les motivations de cette démarche stratégique qui vise à adapter la législation maritime aux enjeux contemporains et futurs du secteur.
À l’en croire, la révision du Code de la marine marchande est une étape fondamentale pour le secteur maritime sénégalais. Il détaille : « Ce Code va inclure des dispositions qui reflètent des pratiques nouvelles dans le secteur maritime. Bien entendu, adossé aux normes et aux régulations internationales en vigueur, notamment dans la sécurité maritime, avec un cadre juridique clair et efficace, qui nous permettra d’attirer les investisseurs dans le secteur maritime. » Ainsi, selon le directeur général de l’Anam, plus de 800 articles seront inclus dans cette nouvelle version du Code de la marine marchande, ce qui témoigne de la profondeur et de l’ambition du projet. La dernière version du Code maritime sénégalais date de 1962.
Elle est vieillie et dépassée, ce qui témoigne de la volonté des autorités sénégalaises d’adapter la législation aux enjeux contemporains tout en anticipant ceux du futur. Et, Bécaye Diop, devant une multitude d’acteurs, tous mobilisés pour une réforme essentielle, a fait part de la nécessité d’une actualisation de notre Code maritime pour répondre aux réalités actuelles. « La mise à jour du Code, croit-il, permettra d’adapter la législation aux défis modernes, notamment ceux liés à la sécurité maritime, à la gestion des épaves, aux navires abandonnés, et aux activités pétrolières et gazières en mer. »
Selon les initiateurs, l’atelier de partage intervient dans un contexte où le Sénégal accentue ses efforts pour développer son secteur maritime, notamment dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ainsi, pensent-ils, le nouveau Code de la marine marchande doit intégrer ces dimensions, tout en assurant la protection de l’environnement marin et la sécurité des activités en mer. Présente à la rencontre, l’avocate du cabinet Asafo & CO, qui accompagne l’Anam, la ministère et l’unité Ges-Petrogaz, déclare : « On sait que les activités pétrolières et gazières engendrent, par nature, un danger pour l’environnement marin. Et nous avons profité de la mise à jour de ce code pour nous assurer que l’environnement marin était dûment protégé. »
La volonté du gouvernement du Sénégal, c’est de créer un Code unique qui est en adéquation avec les standards internationaux. Et, pour cela, les acteurs inscrits sur un processus participatif qui permet de renforcer la légitimité et la pertinence du texte, en intégrant notamment les aspects liés à l’exploitation pétrolière, la sécurité maritime, la protection de l’environnement, mais aussi la condition des gens de mer.
L'OBS
Pour renforcer et garantir un développement durable de ses activités maritimes, le Sénégal envisage de réviser le Code de la marine marchande. En marge d’un atelier de partage organisé, hier, à cet effet, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), Bécaye Diop, est revenu sur les motivations de cette démarche stratégique qui vise à adapter la législation maritime aux enjeux contemporains et futurs du secteur.
À l’en croire, la révision du Code de la marine marchande est une étape fondamentale pour le secteur maritime sénégalais. Il détaille : « Ce Code va inclure des dispositions qui reflètent des pratiques nouvelles dans le secteur maritime. Bien entendu, adossé aux normes et aux régulations internationales en vigueur, notamment dans la sécurité maritime, avec un cadre juridique clair et efficace, qui nous permettra d’attirer les investisseurs dans le secteur maritime. » Ainsi, selon le directeur général de l’Anam, plus de 800 articles seront inclus dans cette nouvelle version du Code de la marine marchande, ce qui témoigne de la profondeur et de l’ambition du projet. La dernière version du Code maritime sénégalais date de 1962.
Elle est vieillie et dépassée, ce qui témoigne de la volonté des autorités sénégalaises d’adapter la législation aux enjeux contemporains tout en anticipant ceux du futur. Et, Bécaye Diop, devant une multitude d’acteurs, tous mobilisés pour une réforme essentielle, a fait part de la nécessité d’une actualisation de notre Code maritime pour répondre aux réalités actuelles. « La mise à jour du Code, croit-il, permettra d’adapter la législation aux défis modernes, notamment ceux liés à la sécurité maritime, à la gestion des épaves, aux navires abandonnés, et aux activités pétrolières et gazières en mer. »
Selon les initiateurs, l’atelier de partage intervient dans un contexte où le Sénégal accentue ses efforts pour développer son secteur maritime, notamment dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ainsi, pensent-ils, le nouveau Code de la marine marchande doit intégrer ces dimensions, tout en assurant la protection de l’environnement marin et la sécurité des activités en mer. Présente à la rencontre, l’avocate du cabinet Asafo & CO, qui accompagne l’Anam, la ministère et l’unité Ges-Petrogaz, déclare : « On sait que les activités pétrolières et gazières engendrent, par nature, un danger pour l’environnement marin. Et nous avons profité de la mise à jour de ce code pour nous assurer que l’environnement marin était dûment protégé. »
La volonté du gouvernement du Sénégal, c’est de créer un Code unique qui est en adéquation avec les standards internationaux. Et, pour cela, les acteurs inscrits sur un processus participatif qui permet de renforcer la légitimité et la pertinence du texte, en intégrant notamment les aspects liés à l’exploitation pétrolière, la sécurité maritime, la protection de l’environnement, mais aussi la condition des gens de mer.
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