Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a lancé un appel fort ce jeudi à ses homologues européens, les enjoignant de suspendre immédiatement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Selon lui, Israël viole manifestement l’article 2, qui impose le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques .
Sánchez a dénoncé un « deux poids, deux mesures » inacceptable : « Il est absurde que nous imposions 18 sanctions contre la Russie et que l’Europe, dans un deux poids deux mesures, soit incapable de suspendre un accord avec Israël ! »
L’appel de l’Espagne intervient alors que des voix, à commencer par celles de la Pologne et des Pays-Bas, militent pour un gel partiel ou total de l’accord, eu égard aux violations alléguées menées par Israël en Palestine, notamment à Gaza.
Cependant, la voie est semée d’embûches : une suspension totale requiert l’unanimité des 27 États membres, ce qui s’annonce difficile. Une suspension partielle, par contre, ne nécessite qu’une majorité qualifiée ; mais l’opposition de certains pays, comme la Hongrie, complique toute avancée .
Sánchez a dénoncé un « deux poids, deux mesures » inacceptable : « Il est absurde que nous imposions 18 sanctions contre la Russie et que l’Europe, dans un deux poids deux mesures, soit incapable de suspendre un accord avec Israël ! »
L’appel de l’Espagne intervient alors que des voix, à commencer par celles de la Pologne et des Pays-Bas, militent pour un gel partiel ou total de l’accord, eu égard aux violations alléguées menées par Israël en Palestine, notamment à Gaza.
Cependant, la voie est semée d’embûches : une suspension totale requiert l’unanimité des 27 États membres, ce qui s’annonce difficile. Une suspension partielle, par contre, ne nécessite qu’une majorité qualifiée ; mais l’opposition de certains pays, comme la Hongrie, complique toute avancée .