Il s’agit d’une « grande victoire » pour les juristes et militants de l'indépendance du Sahara occidental, qui appellent désormais les autorités françaises à œuvrer pour obtenir leur libération. L’ONU a exhorté le Maroc, dans une note du 11 octobre, à libérer des manifestants indépendantistes sahraouis, des membres du groupe dit de Gdeim Izik, qui avaient été déclarés coupables du meurtre de membres des forces de l’ordre lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik par des tribunaux marocains en 2013, et emprisonnés depuis.
Cet avis du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire est salué par Régine Villemont, présidente de l'association solidarité et soutien politique au Polisario (l'AARASD). « C’est quelque chose qui date d’octobre et qui a mis un peu de temps à sortir des tuyaux du Groupe de travail, mais c’est vrai que c’est important, parce que c’est quand même une prise de position claire et vigoureuse de la part du Groupe de travail, de la part de Genève et du Conseil des droits de l’Homme, en quelque sorte, pour signifier clairement au Maroc que ces prisonniers de Gdeim Izik ont été arrêtés dans des conditions non-régulières et ont été torturés pour avouer des crimes qu’ils n’avaient pas commis », réagit Régine Villemont au micro d’Houda Ibrahim.
« Il y a d’abord eu un procès au tribunal militaire, avec un appel, et tout ça dans des conditions de non-respect des règles habituelles du droit pour la détention de ces 24 personnes. En plus, ils ont été condamnés en 2013 à des peines extrêmement lourdes, à perpétuité, 25 ans, 30 ans… C’est une vie presque », conclut Régine Villemont.
Les 24 Sahraouis inculpés avaient en effet été condamnés à des peines allant jusqu’à la perpétuité. Déjà à ce moment-là, les défenseurs des droits de l’homme hurlaient au procès politique de militants sahraouis. Fin 2022, une coalition d'organisations et d'avocats avaient déposé six plaintes pour tortures contre le Maroc auprès du comité contre la torture des Nations unies, au nom de six des prisonniers.
RFI
Cet avis du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire est salué par Régine Villemont, présidente de l'association solidarité et soutien politique au Polisario (l'AARASD). « C’est quelque chose qui date d’octobre et qui a mis un peu de temps à sortir des tuyaux du Groupe de travail, mais c’est vrai que c’est important, parce que c’est quand même une prise de position claire et vigoureuse de la part du Groupe de travail, de la part de Genève et du Conseil des droits de l’Homme, en quelque sorte, pour signifier clairement au Maroc que ces prisonniers de Gdeim Izik ont été arrêtés dans des conditions non-régulières et ont été torturés pour avouer des crimes qu’ils n’avaient pas commis », réagit Régine Villemont au micro d’Houda Ibrahim.
« Il y a d’abord eu un procès au tribunal militaire, avec un appel, et tout ça dans des conditions de non-respect des règles habituelles du droit pour la détention de ces 24 personnes. En plus, ils ont été condamnés en 2013 à des peines extrêmement lourdes, à perpétuité, 25 ans, 30 ans… C’est une vie presque », conclut Régine Villemont.
Les 24 Sahraouis inculpés avaient en effet été condamnés à des peines allant jusqu’à la perpétuité. Déjà à ce moment-là, les défenseurs des droits de l’homme hurlaient au procès politique de militants sahraouis. Fin 2022, une coalition d'organisations et d'avocats avaient déposé six plaintes pour tortures contre le Maroc auprès du comité contre la torture des Nations unies, au nom de six des prisonniers.
RFI