Le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF), petit parti de gauche populiste et marxiste, est régulièrement décrié pour avoir chanté publiquement la chanson anti-apartheid « Tuez le Boer ».
C’est lui qui était mis en cause par Donald Trump dans une vidéo montrée au président sud-africain, en mai, lors de sa rencontre à la Maison-Blanche, présentée comme la supposée démonstration de la (fausse) théorie d’un « génocide blanc » en Afrique du Sud. Mercredi 18 juin, le média sud-africain News24 a révélé que le chef des Economic Freedom Fighters (EFF), parti d’opposition de gauche radicale, s’était vu refuser un visa pour le Royaume-Uni. D’après cette même source, Julius Malema est pointé du doigt par Londres pour son « extrémisme ».
Selon le média sud-africain, qui se base sur une copie de la lettre de refus adressées par les autorités britanniques le 17 juin à l’opposant sud-africain, la présence de l’homme politique de 44 ans sur le territoire a été jugée « non propice à l’intérêt public » par le Home Office, chargé des visas. Sous couvert d’anonymat, un haut fonctionnaire britannique a confirmé les informations de News24, sans donner plus de détails. C’est la deuxième fois qu’un visa pour le Royaume-Uni est refusé à Malema. En mai dernier, il n’a pas pu participer à une conférence à l’université de Camridge à laquelle il avait été invité.
Le Royaume-Uni souligne également qu’en 2022, l’opposant, dont le parti a obtenu moins de 10% des voix lors des élections de 2024, a refusé de s’engager devant la justice à ne pas répéter ses appels à « tuer des Blancs ». Les futures demandes de visas de Julius Malema dans le pays « ont peu de chances d’aboutir à moins qu’il ne change sa position », estime News24.
Les EFF dénoncent la décision
Le parti de Julius Malema a réagi dans un post sur X, jugeant que la décision était « motivée par des raisons politiques ». L’EFF qualifie au passage le Royaume-Uni de pays « riche d’une longue histoire d’impérialisme et dont les mains sont encore souillées par le sang des Africains ».
« Il ne s’agit pas seulement de lâcheté de la part du Royaume-Uni, mais aussi d’un étouffement du débat démocratique et d’une expression pathétique d’intolérance envers ceux qui ont des opinions différentes de celles de l’administration britannique », ajoute le communiqué du parti.
C’est lui qui était mis en cause par Donald Trump dans une vidéo montrée au président sud-africain, en mai, lors de sa rencontre à la Maison-Blanche, présentée comme la supposée démonstration de la (fausse) théorie d’un « génocide blanc » en Afrique du Sud. Mercredi 18 juin, le média sud-africain News24 a révélé que le chef des Economic Freedom Fighters (EFF), parti d’opposition de gauche radicale, s’était vu refuser un visa pour le Royaume-Uni. D’après cette même source, Julius Malema est pointé du doigt par Londres pour son « extrémisme ».
Selon le média sud-africain, qui se base sur une copie de la lettre de refus adressées par les autorités britanniques le 17 juin à l’opposant sud-africain, la présence de l’homme politique de 44 ans sur le territoire a été jugée « non propice à l’intérêt public » par le Home Office, chargé des visas. Sous couvert d’anonymat, un haut fonctionnaire britannique a confirmé les informations de News24, sans donner plus de détails. C’est la deuxième fois qu’un visa pour le Royaume-Uni est refusé à Malema. En mai dernier, il n’a pas pu participer à une conférence à l’université de Camridge à laquelle il avait été invité.
Le Royaume-Uni souligne également qu’en 2022, l’opposant, dont le parti a obtenu moins de 10% des voix lors des élections de 2024, a refusé de s’engager devant la justice à ne pas répéter ses appels à « tuer des Blancs ». Les futures demandes de visas de Julius Malema dans le pays « ont peu de chances d’aboutir à moins qu’il ne change sa position », estime News24.
Les EFF dénoncent la décision
Le parti de Julius Malema a réagi dans un post sur X, jugeant que la décision était « motivée par des raisons politiques ». L’EFF qualifie au passage le Royaume-Uni de pays « riche d’une longue histoire d’impérialisme et dont les mains sont encore souillées par le sang des Africains ».
« Il ne s’agit pas seulement de lâcheté de la part du Royaume-Uni, mais aussi d’un étouffement du débat démocratique et d’une expression pathétique d’intolérance envers ceux qui ont des opinions différentes de celles de l’administration britannique », ajoute le communiqué du parti.