Les célèbres grottes de Sterkfontein, situées au nord-ouest de Johannesburg, ont enfin rouvert leurs portes au public après plus de deux ans de fermeture en raison des dégâts causés par une inondation. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ce site est l’un des plus importants au monde pour les recherches paléontologiques, notamment en raison de la découverte du plus grand nombre de fossiles d’australopithèques, ancêtres de l’humanité.
Le site est mondialement connu pour ses contributions majeures à la compréhension de l’évolution humaine. C’est là que, dans les années 1990, a été retrouvé le fameux squelette de Little Foot, un australopithèque datant de plusieurs millions d’années, qui est resté presque complet depuis sa chute dans le gouffre qui mène à la grotte. Cette découverte a marqué un tournant dans les recherches paléontologiques, permettant de mieux comprendre les ancêtres de l’Homme.
Lors de la visite guidée des grottes, les visiteurs descendent à près de 60 mètres sous terre, où se trouvent plusieurs chambres et passages. Kenneth Mawete, guide du site, explique aux visiteurs les particularités du lieu : « Voici la plus grande des chambres sous le sol, que l’on appelle la chambre de l’éléphant. Elle abrite de magnifiques stalactites, et derrière moi, vous pouvez voir l’un des sites de fouilles souterraines toujours en activité. »
Les fouilles continuent d’être menées activement, avec des chercheurs comme Itumeleng Molefe, qui récolte des sédiments à la recherche de nouveaux fossiles. « Jusqu’à présent, ma plus grande trouvaille ici est une phalange d’hominidé », raconte-t-il. Mais selon Job Kibii, responsable des lieux pour l’Université de Wits, de nombreuses découvertes restent à faire : « Nous nous concentrons sur certaines zones, mais avec les progrès technologiques, de nouvelles méthodes d'excavation devraient nous permettre d'explorer des dépôts plus anciens que nous n’avons pas encore pu exploiter. »
Sterkfontein ne se contente pas d’être un site touristique ; c’est avant tout un centre de recherches crucial pour la compréhension des origines humaines. Selon Dominic Stratford, chercheur à l’Université de Wits, « Sterkfontein a quelque chose en plus ». Le site, qui a été utilisé pour extraire de la chaux pour le développement de Johannesburg dans les années 1930, est devenu au fil du temps un lieu clé pour les études sur l’origine de l’Homme. « C’est un système de grottes vaste, avec 5 km de chambres et de passages. Ce site est unique en raison de son ouverture précoce à la surface, ce qui a permis de capturer des fossiles très anciens », explique-t-il.
Avec une richesse géologique qui a permis de préserver des fossiles datant de plusieurs millions d’années, Sterkfontein fait partie du « Berceau de l’humanité », une vallée qui regroupe de nombreux autres sites paléontologiques remarquables. Mais c’est à Sterkfontein que les découvertes continuent de nourrir les connaissances sur l’évolution humaine, rendant ce site irremplaçable pour les scientifiques du monde entier.
La réouverture de ce site est donc un événement majeur pour la paléontologie, permettant aux chercheurs et aux visiteurs de renouer avec l’histoire ancienne de l’humanité, tout en continuant à révéler les secrets enfouis dans les profondeurs de la terre.
Le site est mondialement connu pour ses contributions majeures à la compréhension de l’évolution humaine. C’est là que, dans les années 1990, a été retrouvé le fameux squelette de Little Foot, un australopithèque datant de plusieurs millions d’années, qui est resté presque complet depuis sa chute dans le gouffre qui mène à la grotte. Cette découverte a marqué un tournant dans les recherches paléontologiques, permettant de mieux comprendre les ancêtres de l’Homme.
Lors de la visite guidée des grottes, les visiteurs descendent à près de 60 mètres sous terre, où se trouvent plusieurs chambres et passages. Kenneth Mawete, guide du site, explique aux visiteurs les particularités du lieu : « Voici la plus grande des chambres sous le sol, que l’on appelle la chambre de l’éléphant. Elle abrite de magnifiques stalactites, et derrière moi, vous pouvez voir l’un des sites de fouilles souterraines toujours en activité. »
Les fouilles continuent d’être menées activement, avec des chercheurs comme Itumeleng Molefe, qui récolte des sédiments à la recherche de nouveaux fossiles. « Jusqu’à présent, ma plus grande trouvaille ici est une phalange d’hominidé », raconte-t-il. Mais selon Job Kibii, responsable des lieux pour l’Université de Wits, de nombreuses découvertes restent à faire : « Nous nous concentrons sur certaines zones, mais avec les progrès technologiques, de nouvelles méthodes d'excavation devraient nous permettre d'explorer des dépôts plus anciens que nous n’avons pas encore pu exploiter. »
Sterkfontein ne se contente pas d’être un site touristique ; c’est avant tout un centre de recherches crucial pour la compréhension des origines humaines. Selon Dominic Stratford, chercheur à l’Université de Wits, « Sterkfontein a quelque chose en plus ». Le site, qui a été utilisé pour extraire de la chaux pour le développement de Johannesburg dans les années 1930, est devenu au fil du temps un lieu clé pour les études sur l’origine de l’Homme. « C’est un système de grottes vaste, avec 5 km de chambres et de passages. Ce site est unique en raison de son ouverture précoce à la surface, ce qui a permis de capturer des fossiles très anciens », explique-t-il.
Avec une richesse géologique qui a permis de préserver des fossiles datant de plusieurs millions d’années, Sterkfontein fait partie du « Berceau de l’humanité », une vallée qui regroupe de nombreux autres sites paléontologiques remarquables. Mais c’est à Sterkfontein que les découvertes continuent de nourrir les connaissances sur l’évolution humaine, rendant ce site irremplaçable pour les scientifiques du monde entier.
La réouverture de ce site est donc un événement majeur pour la paléontologie, permettant aux chercheurs et aux visiteurs de renouer avec l’histoire ancienne de l’humanité, tout en continuant à révéler les secrets enfouis dans les profondeurs de la terre.