Mahamat Idriss Deby a procédé à un vaste remaniement à la tête des forces de Défense et de Sécurité. Le mercredi 16 octobre au soir, les autorités tchadiennes ont complètement réorganisé le haut commandement de l’armée, de la police et de la gendarmerie, sans fournir la moindre explication officielle. Selon plusieurs analystes, il s’agit des plus grands changements jamais observés dans ces institutions, alors que le pays fait face à des tensions politiques et sécuritaires multiples.
Le remaniement a touché des figures clés, notamment le numéro 2 de l’état-major général des armées, celui de l’armée de terre et ses deux adjoints, le directeur général de la police et ses deux adjoints, ainsi que les numéros 2 et 3 de la Garde nationale. Une vingtaine de généraux ont ainsi été démis de leurs fonctions ou remplacés, sur ordre du président Mahamat Idriss Deby, peu après son retour des Émirats arabes unis.
Comme à l’accoutumée, aucune justification officielle n’a été donnée pour ces changements dans un domaine traditionnellement considéré comme « tabou » au Tchad. Un politologue tchadien y voit toutefois le « plus grand bouleversement à la tête de ces corps depuis l’accession au pouvoir de Mahamat Idriss Deby, il y a un peu plus de trois ans. »
« C’est la première fois qu’un si grand nombre de hauts responsables sont écartés simultanément », souligne-t-il, interprétant ce mouvement comme une volonté du président de resserrer son contrôle sur ce secteur, dans un contexte de dégradation continue du climat politique et sécuritaire.
Le politologue fait référence à l’assassinat récent d’un général et de son fils à N’Djamena, qui a été suivi de mesures de sécurité renforcées, avec des « fouilles systématiques » pour récupérer des armes, ainsi que du limogeage du ministre de la Sécurité publique quelques jours plus tôt. Cette réorganisation intervient alors que des tensions subsistent, notamment autour de la question soudanaise.
Le remaniement a touché des figures clés, notamment le numéro 2 de l’état-major général des armées, celui de l’armée de terre et ses deux adjoints, le directeur général de la police et ses deux adjoints, ainsi que les numéros 2 et 3 de la Garde nationale. Une vingtaine de généraux ont ainsi été démis de leurs fonctions ou remplacés, sur ordre du président Mahamat Idriss Deby, peu après son retour des Émirats arabes unis.
Comme à l’accoutumée, aucune justification officielle n’a été donnée pour ces changements dans un domaine traditionnellement considéré comme « tabou » au Tchad. Un politologue tchadien y voit toutefois le « plus grand bouleversement à la tête de ces corps depuis l’accession au pouvoir de Mahamat Idriss Deby, il y a un peu plus de trois ans. »
« C’est la première fois qu’un si grand nombre de hauts responsables sont écartés simultanément », souligne-t-il, interprétant ce mouvement comme une volonté du président de resserrer son contrôle sur ce secteur, dans un contexte de dégradation continue du climat politique et sécuritaire.
Le politologue fait référence à l’assassinat récent d’un général et de son fils à N’Djamena, qui a été suivi de mesures de sécurité renforcées, avec des « fouilles systématiques » pour récupérer des armes, ainsi que du limogeage du ministre de la Sécurité publique quelques jours plus tôt. Cette réorganisation intervient alors que des tensions subsistent, notamment autour de la question soudanaise.