
Le rapport de la Cour des comptes sur l'état des finances publiques du Sénégal suscite des réactions vives au sein de la classe politique et de l'opinion publique. Thierno Alassane Sall, député et leader de la République des Valeurs, a vivement réagi à ces révélations, critiquant la gestion des ressources publiques sous l'ancien régime.
Dans un communiqué percutant, l'ancien ministre fustige une administration qui, selon lui, fonctionne "presque comme celle du Zaïre sous Mobutu ou de la République Centrafricaine sous Bokassa". Il dénonce un système où les règles les plus élémentaires de gestion des finances publiques ont été bafouées, favorisant ainsi le détournement de fonds et le pillage systématique de l'État.
Thierno Alassane Sall pointe du doigt la responsabilité des institutions de contrôle et plaide pour des sanctions exemplaires : "Les responsabilités doivent être situées à tous les niveaux, tant publics (directions et services concernés des finances et du budget) que privés (banques), et les sanctions les plus élevées appliquées". Pour lui, la gravite des faits mis en lumière par la Cour des comptes exige une réponse ferme et impartiale.
Cependant, il soulève une contradiction majeure : si la Cour des comptes dresse aujourd'hui un tableau aussi alarmant, comment expliquer qu'elle ait auparavant validé les comptes publics sans soulever de telles irrégularités ? "La question qui se pose est de savoir à quoi sert la Cour des comptes, au budget conséquent et aux pouvoirs importants, si ce n’est pour n’agir de manière sérieuse que sur commande ?", s'interroge-t-il.
Un Parlement Complice ?
Outre les institutions de contrôle financier, l'Assemblée nationale est également mise en cause. L'élu critique la passivité du Parlement, qui s'est contenté de voter les lois de règlement sans réellement examiner les comptes publics. "Il est temps, comme je l’ai demandé il y a quelques jours à l’Assemblée nationale, que cette institution se réinvente et s’approprie la plénitude de ses missions constitutionnelles", plaide-t-il.
Une Justice Sélective ?
Sall exprime également des doutes sur l'impartialité de la justice dans le traitement des dossiers de malversations financières. Il dénonce un "tri sélectif" qui favoriserait certaines personnalités ayant rallié le nouveau pouvoir, tandis que d'autres sont poursuivies de manière plus virulente. "Tant que tous les présumés fautifs ne seront pas traités avec le même battage médiatique et la même rigueur judiciaire, la justice n’aura pas été exercée", prévient-il.
Pour Thierno Alassane Sall, le risque est grand de voir cette affaire tourner à un simple règlement de comptes politique, comme ce fut le cas lors des alternances précédentes. Il appelle donc à une justice impartiale et à une réforme profonde des mécanismes de contrôle des finances publiques.
Dans un communiqué percutant, l'ancien ministre fustige une administration qui, selon lui, fonctionne "presque comme celle du Zaïre sous Mobutu ou de la République Centrafricaine sous Bokassa". Il dénonce un système où les règles les plus élémentaires de gestion des finances publiques ont été bafouées, favorisant ainsi le détournement de fonds et le pillage systématique de l'État.
Thierno Alassane Sall pointe du doigt la responsabilité des institutions de contrôle et plaide pour des sanctions exemplaires : "Les responsabilités doivent être situées à tous les niveaux, tant publics (directions et services concernés des finances et du budget) que privés (banques), et les sanctions les plus élevées appliquées". Pour lui, la gravite des faits mis en lumière par la Cour des comptes exige une réponse ferme et impartiale.
Cependant, il soulève une contradiction majeure : si la Cour des comptes dresse aujourd'hui un tableau aussi alarmant, comment expliquer qu'elle ait auparavant validé les comptes publics sans soulever de telles irrégularités ? "La question qui se pose est de savoir à quoi sert la Cour des comptes, au budget conséquent et aux pouvoirs importants, si ce n’est pour n’agir de manière sérieuse que sur commande ?", s'interroge-t-il.
Un Parlement Complice ?
Outre les institutions de contrôle financier, l'Assemblée nationale est également mise en cause. L'élu critique la passivité du Parlement, qui s'est contenté de voter les lois de règlement sans réellement examiner les comptes publics. "Il est temps, comme je l’ai demandé il y a quelques jours à l’Assemblée nationale, que cette institution se réinvente et s’approprie la plénitude de ses missions constitutionnelles", plaide-t-il.
Une Justice Sélective ?
Sall exprime également des doutes sur l'impartialité de la justice dans le traitement des dossiers de malversations financières. Il dénonce un "tri sélectif" qui favoriserait certaines personnalités ayant rallié le nouveau pouvoir, tandis que d'autres sont poursuivies de manière plus virulente. "Tant que tous les présumés fautifs ne seront pas traités avec le même battage médiatique et la même rigueur judiciaire, la justice n’aura pas été exercée", prévient-il.
Pour Thierno Alassane Sall, le risque est grand de voir cette affaire tourner à un simple règlement de comptes politique, comme ce fut le cas lors des alternances précédentes. Il appelle donc à une justice impartiale et à une réforme profonde des mécanismes de contrôle des finances publiques.