Le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, s’est exprimé ce mercredi en marge de la 10ᵉ Assemblée générale de l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français (Aisccuf), au sujet des réactions provoquées par la publication du rapport sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2024.
Selon lui, cette polémique est compréhensible, car c’est la première fois qu’un tel exercice de transparence est mené au Sénégal, et même à l’échelle du continent africain.
« S’il y a une polémique, nous sommes toujours ouverts, car la Cour ne nous appartient pas. Nos travaux sont réalisés au nom des citoyens, et il est tout à fait normal qu’ils réagissent. Ce n’est donc pas mal perçu de notre part. La Cour est encore méconnue, ce qui signifie qu’il nous revient de mieux communiquer », a déclaré Mamadou Faye.
Il a rappelé que le rapport a été élaboré dans le strict respect des procédures en vigueur. « La règle fondamentale, c’est que nous avons des procédures écrites, secrètes et contradictoires. Ces procédures ont été respectées. La contradiction entre la Cour et le ministère des Finances a bien eu lieu. Maintenant, la contradiction entre le ministère des Finances et les autres autorités ou entités épinglées ne relève pas de notre compétence », a-t-il précisé.
Le Premier président a également tenu à rappeler le rôle de la Cour des comptes, qui est d’instruire « à charge et à décharge ».
« Un rapport peut révéler des faits relevant de la chambre de discipline financière, notamment des fautes de gestion. Il peut aussi faire apparaître des faits susceptibles de relever du pénal. Cependant, le financier ne prévaut pas sur le pénal, et inversement », a-t-il souligné.
Quant aux suites judiciaires éventuelles, Mamadou Faye indique que cela ne relève pas de la Cour.
« L’exploitation judiciaire du rapport ne nous concerne pas directement. La justice mènera ses enquêtes selon ses propres procédures. De notre côté, la chambre de discipline financière poursuivra également ses instructions et pourra donner suite aux dossiers », a-t-il affirmé.
Enfin, il a indiqué que les dossiers ont été transmis au Procureur général de la Cour des comptes, qui les soumettra à la chambre de discipline financière, ainsi qu’au ministère de la Justice pour les suites appropriées.
Avec Pressafrik
Selon lui, cette polémique est compréhensible, car c’est la première fois qu’un tel exercice de transparence est mené au Sénégal, et même à l’échelle du continent africain.
« S’il y a une polémique, nous sommes toujours ouverts, car la Cour ne nous appartient pas. Nos travaux sont réalisés au nom des citoyens, et il est tout à fait normal qu’ils réagissent. Ce n’est donc pas mal perçu de notre part. La Cour est encore méconnue, ce qui signifie qu’il nous revient de mieux communiquer », a déclaré Mamadou Faye.
Il a rappelé que le rapport a été élaboré dans le strict respect des procédures en vigueur. « La règle fondamentale, c’est que nous avons des procédures écrites, secrètes et contradictoires. Ces procédures ont été respectées. La contradiction entre la Cour et le ministère des Finances a bien eu lieu. Maintenant, la contradiction entre le ministère des Finances et les autres autorités ou entités épinglées ne relève pas de notre compétence », a-t-il précisé.
Le Premier président a également tenu à rappeler le rôle de la Cour des comptes, qui est d’instruire « à charge et à décharge ».
« Un rapport peut révéler des faits relevant de la chambre de discipline financière, notamment des fautes de gestion. Il peut aussi faire apparaître des faits susceptibles de relever du pénal. Cependant, le financier ne prévaut pas sur le pénal, et inversement », a-t-il souligné.
Quant aux suites judiciaires éventuelles, Mamadou Faye indique que cela ne relève pas de la Cour.
« L’exploitation judiciaire du rapport ne nous concerne pas directement. La justice mènera ses enquêtes selon ses propres procédures. De notre côté, la chambre de discipline financière poursuivra également ses instructions et pourra donner suite aux dossiers », a-t-il affirmé.
Enfin, il a indiqué que les dossiers ont été transmis au Procureur général de la Cour des comptes, qui les soumettra à la chambre de discipline financière, ainsi qu’au ministère de la Justice pour les suites appropriées.
Avec Pressafrik