La République Démocratique du Congo (RDC), confrontée à la guerre contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, propose aux États-Unis un partenariat stratégique. En échange d'une aide sécuritaire pour contrer les rebelles et stabiliser la région, le gouvernement congolais offre aux États-Unis un accès privilégié à ses ressources minières, notamment le cobalt, le lithium, et le coltan, essentiels pour la transition énergétique et les technologies avancées. Cette proposition, avancée par le président Félix Tshisekedi en février, vise à attirer des investissements américains pour diversifier l’industrie minière congolaise, dominée par la Chine.
Le projet inclut la possibilité pour les entreprises américaines de bénéficier de droits exclusifs d'extraction et d'exportation des minerais, ainsi que de participer à des projets d'infrastructure comme un port en eau profonde. En contrepartie, les États-Unis s'engageraient à fournir une formation militaire et du matériel aux forces armées congolaises.
Les discussions ont été amorcées début mars par un lobbyiste, Aaron Poynton, en lien avec des responsables américains, tandis qu'une délégation congolaise, dirigée par André Wameso, s'est rendue à Washington pour approfondir les négociations. Les États-Unis, malgré un intérêt pour ces ressources stratégiques, restent prudents en raison des préoccupations liées à la corruption, l’insécurité et les conditions de travail en RDC, d’où la nécessité de négociations longues et complexes.
Si un accord avec les États-Unis pourrait aider la RDC à renforcer sa position face aux rebelles du M23, la stabilité régionale reste un défi majeur. Les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit n’ont pas encore abouti, et il reste à voir si Washington saisira cette opportunité stratégique dans un contexte de concurrence croissante avec la Chine pour les ressources africaines.
Le projet inclut la possibilité pour les entreprises américaines de bénéficier de droits exclusifs d'extraction et d'exportation des minerais, ainsi que de participer à des projets d'infrastructure comme un port en eau profonde. En contrepartie, les États-Unis s'engageraient à fournir une formation militaire et du matériel aux forces armées congolaises.
Les discussions ont été amorcées début mars par un lobbyiste, Aaron Poynton, en lien avec des responsables américains, tandis qu'une délégation congolaise, dirigée par André Wameso, s'est rendue à Washington pour approfondir les négociations. Les États-Unis, malgré un intérêt pour ces ressources stratégiques, restent prudents en raison des préoccupations liées à la corruption, l’insécurité et les conditions de travail en RDC, d’où la nécessité de négociations longues et complexes.
Si un accord avec les États-Unis pourrait aider la RDC à renforcer sa position face aux rebelles du M23, la stabilité régionale reste un défi majeur. Les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit n’ont pas encore abouti, et il reste à voir si Washington saisira cette opportunité stratégique dans un contexte de concurrence croissante avec la Chine pour les ressources africaines.