Cet expert belge des questions militaires avait été condamné à mort en première instance puis en appel pour avoir, selon la justice, orchestré une tentative de coup d’État en mai 2024. Depuis, la Belgique avait plaidé sa cause auprès de Kinshasa.
Condamné à mort en appel par la cour militaire de Kinshasa-Gombe, pour son implication présumée dans la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 en RDC et l’attaque de la résidence du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, l’expert militaire belge d’origine congolaise Jean-Jacques Wondo a été libéré ce mardi 4 février dans la matinée. « Il a déjà quitté la prison militaire de Ndolo pour l’ambassade de Belgique, en attendant de prendre son avion pour Bruxelles », ont confirmé plusieurs sources proches contactées par Jeune Afrique.
Directeur adjoint à l’Administration générale des maisons de justice à Bruxelles et expert des questions militaires, Jean-Jacques Wondo était incarcéré depuis fin mai 2024. Le 19 mai, Kinshasa avait été secouée par une attaque armée contre le domicile de Vital Kamerhe, qui était à l’époque ministre national de l’Économie, et le palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi.
Une tentative de coup d’État, selon les autorités, qui avait rapidement été déjouée par les forces de sécurité. Quatre assaillants étaient décédés et 51 personnes ont ensuite été présentées à la justice, dont quatorze ont été acquittées tandis que les autres étaient condamnées à la peine capitale, notamment Jean-Jacques Wondo. Jugé en appel, il avait vu sa peine être confirmée, la justice le considérant comme « le concepteur et cerveau monteur du coup d’État manqué ».
Avant son arrestation, Jean-Jacques Wondo travaillait pour l’Agence nationale des renseignements (ANR) et c’est à ce titre, selon les autorités, qu’il aurait joué un rôle dans le « projet de déstabilisation des institutions ». La diplomatie belge et les élus de l’Union européenne avaient exprimé leur vive inquiétude et demandé l’annulation de cette condamnation, ainsi que celle d’autres personnes qui « n’ont pas eu droit à un procès équitable ». Pour protester, la Belgique avait même rappelé son ambassadeur à Kinshasa pour des consultations et avait convoqué l’ambassadeur de la RDC à Bruxelles afin d’exprimer ses préoccupations.
Condamné à mort en appel par la cour militaire de Kinshasa-Gombe, pour son implication présumée dans la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 en RDC et l’attaque de la résidence du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, l’expert militaire belge d’origine congolaise Jean-Jacques Wondo a été libéré ce mardi 4 février dans la matinée. « Il a déjà quitté la prison militaire de Ndolo pour l’ambassade de Belgique, en attendant de prendre son avion pour Bruxelles », ont confirmé plusieurs sources proches contactées par Jeune Afrique.
Directeur adjoint à l’Administration générale des maisons de justice à Bruxelles et expert des questions militaires, Jean-Jacques Wondo était incarcéré depuis fin mai 2024. Le 19 mai, Kinshasa avait été secouée par une attaque armée contre le domicile de Vital Kamerhe, qui était à l’époque ministre national de l’Économie, et le palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi.
Une tentative de coup d’État, selon les autorités, qui avait rapidement été déjouée par les forces de sécurité. Quatre assaillants étaient décédés et 51 personnes ont ensuite été présentées à la justice, dont quatorze ont été acquittées tandis que les autres étaient condamnées à la peine capitale, notamment Jean-Jacques Wondo. Jugé en appel, il avait vu sa peine être confirmée, la justice le considérant comme « le concepteur et cerveau monteur du coup d’État manqué ».
Avant son arrestation, Jean-Jacques Wondo travaillait pour l’Agence nationale des renseignements (ANR) et c’est à ce titre, selon les autorités, qu’il aurait joué un rôle dans le « projet de déstabilisation des institutions ». La diplomatie belge et les élus de l’Union européenne avaient exprimé leur vive inquiétude et demandé l’annulation de cette condamnation, ainsi que celle d’autres personnes qui « n’ont pas eu droit à un procès équitable ». Pour protester, la Belgique avait même rappelé son ambassadeur à Kinshasa pour des consultations et avait convoqué l’ambassadeur de la RDC à Bruxelles afin d’exprimer ses préoccupations.