Le M23, soutenu par des troupes rwandaises, est entré vendredi dans Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des sources sécuritaire et humanitaire. Les combattants du groupe armé antigouvernemental seraient entrés dans la ville d'un million d'habitants par les quartiers périphériques du nord-ouest - quasiment sans résistance de la part des forces armées congolaises, selon des sources concordantes. Plus tôt dans la journée, la milice M23 avait déclaré avoir pris le contrôle de l'aéroport de la ville de Kavumu dans l'est de la République démocratique du Congo. "Kavumu et ses environs, y compris l'aéroport, sont désormais sous le contrôle du M23", a écrit leur porte-parole Lawrence Kanyuka dans le réseau social X. Le gouvernement congolais n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.
Un représentant de l'organisation l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) dans la province du Sud-Kivu a confirmé la prise de l'aéroport à l’agence de presse allemande (dpa).
"Nous nous attendons à ce que le M23 avance dans les prochaines heures, au plus tard demain, jusqu’à Bukavu", dit l’humanitaire qui coordonne le travail de MSF dans le région. Selon des sources sécuritaires, le M23 est entré presque sans résistance dans la localité de Kavumu.
La population en panique à Bukavu
Des sources sur place à Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu située une trentaine de kilomètres plus loin, témoignent d'une population en proie à la panique : en milieu de journée, les magasins étaient en train de fermer, les rues bouchées par des voitures en partance. Selon nos informations, le gouvernorat a été déserté.
Hypocrate Marume, membre de la société civile locale, joint par la DW, confirme que les activités sont paralysées : "Une panique règne au niveau de la ville de Bukavu depuis l'annonce de la prise de l'aéroport de Kavumu par le M23. Nous observons que les marchés sont déjà fermés, il y a les magasins qui sont aussi fermés", dit-il, avant de poursuivre: "Il y a une très forte mobilisation de la population dans les avenues pour rentrer à la maison. Vraiment c'est un peu ça. Toutes les activités sont paralysées depuis l'après-midi, depuis que des informations sont en train de circuler comme quoi la ville de Bukavu est en proie d'être prise. Tout le monde est aux aguets, tout le monde attend ce qui va devoir arriver. Voilà généralement ce que nous sommes en train de vivre dans notre ville de Bukavu."
Un représentant de l'organisation l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) dans la province du Sud-Kivu a confirmé la prise de l'aéroport à l’agence de presse allemande (dpa).
"Nous nous attendons à ce que le M23 avance dans les prochaines heures, au plus tard demain, jusqu’à Bukavu", dit l’humanitaire qui coordonne le travail de MSF dans le région. Selon des sources sécuritaires, le M23 est entré presque sans résistance dans la localité de Kavumu.
La population en panique à Bukavu
Des sources sur place à Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu située une trentaine de kilomètres plus loin, témoignent d'une population en proie à la panique : en milieu de journée, les magasins étaient en train de fermer, les rues bouchées par des voitures en partance. Selon nos informations, le gouvernorat a été déserté.
Hypocrate Marume, membre de la société civile locale, joint par la DW, confirme que les activités sont paralysées : "Une panique règne au niveau de la ville de Bukavu depuis l'annonce de la prise de l'aéroport de Kavumu par le M23. Nous observons que les marchés sont déjà fermés, il y a les magasins qui sont aussi fermés", dit-il, avant de poursuivre: "Il y a une très forte mobilisation de la population dans les avenues pour rentrer à la maison. Vraiment c'est un peu ça. Toutes les activités sont paralysées depuis l'après-midi, depuis que des informations sont en train de circuler comme quoi la ville de Bukavu est en proie d'être prise. Tout le monde est aux aguets, tout le monde attend ce qui va devoir arriver. Voilà généralement ce que nous sommes en train de vivre dans notre ville de Bukavu."