Alors que le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont signé un accord de cessez-le-feu à Doha mardi, l’alliance politico-militaire M23/AFC, dirigée par Corneille Nangaa, semble faire cavalier seul. Le chef rebelle a annoncé sa décision de poursuivre les combats, rejetant ainsi tout engagement lié à l’accord signé entre les deux chefs d’État.
L’ancien président de la Commission électorale congolaise, qui a pris la tête de la rébellion M23, a déclaré que son mouvement continuerait ses offensives militaires malgré le cessez-le-feu. Mercredi, ses troupes ont pris le contrôle de Walikale, une localité stratégique en raison de sa proximité avec d’importants gisements d’or et d’étain. Une prise qui marque une nouvelle avancée dans le conflit.
"Nous n'avons plus rien à perdre. Nous nous battrons jusqu'à ce que notre cause soit entendue", a déclaré Corneille Nangaa à Reuters jeudi, soulignant ainsi sa détermination à poursuivre la lutte, malgré les efforts diplomatiques en cours pour parvenir à une paix durable.
Alors que l’accord de Doha semble offrir une lueur d’espoir pour la paix en République Démocratique du Congo (RDC), le comportement de Nangaa risque de fragiliser les avancées réalisées. En effet, la situation sécuritaire reste particulièrement volatile dans l’est du pays, et la poursuite des affrontements risque d’empêcher la mise en œuvre effective du cessez-le-feu.
Dans le même temps, Corneille Nangaa a exprimé de vives réserves concernant l’éventuel partenariat entre Kinshasa et les États-Unis. Il a averti que "le peuple congolais, qui est souverain, bloquera la voie à cette trahison, à cette tromperie", faisant écho à une défiance croissante vis-à-vis des solutions imposées de l’extérieur.
L'incertitude demeure quant à l’application réelle du cessez-le-feu et à l’avenir du processus de paix. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, avec l’espoir que le dialogue et les négociations puissent finalement prendre le pas sur la violence qui ravage l’est de la RDC. Mais, avec des acteurs comme Corneille Nangaa qui se montrent inflexibles, le chemin vers la paix semble encore semé d’embûches.
L’ancien président de la Commission électorale congolaise, qui a pris la tête de la rébellion M23, a déclaré que son mouvement continuerait ses offensives militaires malgré le cessez-le-feu. Mercredi, ses troupes ont pris le contrôle de Walikale, une localité stratégique en raison de sa proximité avec d’importants gisements d’or et d’étain. Une prise qui marque une nouvelle avancée dans le conflit.
"Nous n'avons plus rien à perdre. Nous nous battrons jusqu'à ce que notre cause soit entendue", a déclaré Corneille Nangaa à Reuters jeudi, soulignant ainsi sa détermination à poursuivre la lutte, malgré les efforts diplomatiques en cours pour parvenir à une paix durable.
Alors que l’accord de Doha semble offrir une lueur d’espoir pour la paix en République Démocratique du Congo (RDC), le comportement de Nangaa risque de fragiliser les avancées réalisées. En effet, la situation sécuritaire reste particulièrement volatile dans l’est du pays, et la poursuite des affrontements risque d’empêcher la mise en œuvre effective du cessez-le-feu.
Dans le même temps, Corneille Nangaa a exprimé de vives réserves concernant l’éventuel partenariat entre Kinshasa et les États-Unis. Il a averti que "le peuple congolais, qui est souverain, bloquera la voie à cette trahison, à cette tromperie", faisant écho à une défiance croissante vis-à-vis des solutions imposées de l’extérieur.
L'incertitude demeure quant à l’application réelle du cessez-le-feu et à l’avenir du processus de paix. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, avec l’espoir que le dialogue et les négociations puissent finalement prendre le pas sur la violence qui ravage l’est de la RDC. Mais, avec des acteurs comme Corneille Nangaa qui se montrent inflexibles, le chemin vers la paix semble encore semé d’embûches.