Les militaires, qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août, sont tous passés par le Prytanée de Kati ou l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro.
Le colonel Assimi Goita
Il est celui dont le portrait inonde les rues de Bamako. Calme et presque mutique, ce colonel de l’armée de terre aux commandes du Bataillon autonome des forces spéciales au centre du pays (BAFS-C), une unité d’élite, a été propulsé président du CNSP au lendemain du coup d’Etat et chef de l’Etat quelques jours plus tard. Pourquoi ? le mystère demeure.
Âgé de 37 ans, il est présenté comme un homme proche de ses hommes, « attentif à ce qu’ils soient bien équipés et le mieux sécurisés possible », relate un ancien militaire étranger. Dans sa biographie officielle, distribuée devant le ministère malien de la défense, on peut lire que « le colonel Assimi Goita s’est intéressé au métier des armes dès sa tendre enfance ».
Fils d’un capitaine de l’armée malienne, il a fait ses classes au Prytanée de Kati, une école reconnue pour former l’élite de l’armée dès le plus jeune âge, puis à l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro, qui forme les officiers du pays, dont il sort en 2002. Il partira sur le terrain peu de temps après et suivra différentes formations à l’étranger, comme en Allemagne et aux Etats-Unis, pour se spécialiser dans la lutte contre le terrorisme.
Après des réunions avec les ambassadeurs, il a reçu en audience les différents acteurs de la vie juridique. Il semble vouloir mettre notamment l’accent sur la lutte contre la corruption, en rencontrant le vérificateur général (président d’une sorte de Cour des comptes malienne), Samba Alhamdou Baby, ou encore le président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, Moumouni Guindo.
Depuis la chute d’« IBK », il est allé aussi à la rencontre des grandes familles de Bamako et de l’ancien président Moussa Traoré, qui dirigea le pays pendant plus de vingt ans après son putsch. Assimi Goita préside la grande concertation des 10, 11 et 12 septembre, qui a comme objectif de trouver un compromis sur la forme de transition à adopter.
Avec le monde
Le colonel Assimi Goita
Il est celui dont le portrait inonde les rues de Bamako. Calme et presque mutique, ce colonel de l’armée de terre aux commandes du Bataillon autonome des forces spéciales au centre du pays (BAFS-C), une unité d’élite, a été propulsé président du CNSP au lendemain du coup d’Etat et chef de l’Etat quelques jours plus tard. Pourquoi ? le mystère demeure.
Âgé de 37 ans, il est présenté comme un homme proche de ses hommes, « attentif à ce qu’ils soient bien équipés et le mieux sécurisés possible », relate un ancien militaire étranger. Dans sa biographie officielle, distribuée devant le ministère malien de la défense, on peut lire que « le colonel Assimi Goita s’est intéressé au métier des armes dès sa tendre enfance ».
Fils d’un capitaine de l’armée malienne, il a fait ses classes au Prytanée de Kati, une école reconnue pour former l’élite de l’armée dès le plus jeune âge, puis à l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro, qui forme les officiers du pays, dont il sort en 2002. Il partira sur le terrain peu de temps après et suivra différentes formations à l’étranger, comme en Allemagne et aux Etats-Unis, pour se spécialiser dans la lutte contre le terrorisme.
Après des réunions avec les ambassadeurs, il a reçu en audience les différents acteurs de la vie juridique. Il semble vouloir mettre notamment l’accent sur la lutte contre la corruption, en rencontrant le vérificateur général (président d’une sorte de Cour des comptes malienne), Samba Alhamdou Baby, ou encore le président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, Moumouni Guindo.
Depuis la chute d’« IBK », il est allé aussi à la rencontre des grandes familles de Bamako et de l’ancien président Moussa Traoré, qui dirigea le pays pendant plus de vingt ans après son putsch. Assimi Goita préside la grande concertation des 10, 11 et 12 septembre, qui a comme objectif de trouver un compromis sur la forme de transition à adopter.
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