Crack ayant blanchi sous le harnais des Armées, l’officier-général d’élite Magatte Ndiaye ne pouvait pas ne pas bénéficier de la récompense du Chef Suprême des armées afin d’avoir droit à toutes les formules de politesse et de respect dignes de son rang. Dans la société africaine, certains superstitieux prétendent que les enfants nés coiffés sont promis à une grande chance. Ou qu’ils vont grandir sous une bonne étoile.
On ne sait si c’est vrai ou pas ! Mais ce qui est-sûr, c’est que les soldats disciplinés, loyaux et « kinsé » (obéissants)sont toujours les mieux servis par le tableau d’avancement. Et quand cet avancement permet d’étrenner des étoiles, c’est parce que la fidélité, la patience et la compétence surtout ont fini par faire la différence. La preuve par le désormais ex-colonel Magatte Ndiaye qui vient d’être élevé au rang de général de brigade par le président de la République, Chef suprême des armées, qui, encore une fois, ne s’est pas trompé en portant son choix sur le profil de l’officier supérieur Magatte Ndiaye. Un bon choix après celui effectué il y a longtemps de cela par l’ancien chef d’état-major particulier du président de la République (Cempart), le général Mamadou Seck alias « Faidherbe ».
Au cours d’une visite en 1987 à la prestigieuse Académie militaire de West Point, aux Etats-Unis, nous raconte-t-on, le général Seck Faidherbe fut interpellé par le commandant de cette crème des écoles militaires américaines en ces termes : « Mon général, vous avez, ici, un de vos cadets, l’élève-officier Magatte Ndiaye. Il fait partie des meilleurs élèves de l’école. Si vous êtes disposé à le rencontrer, le commandant de l’école est à vos ordres! » avait dit au « Cempart » l’officier yankee. C’est ainsi que le général Mamadou Seck Faidherbe et l’élève Magatte Ndiaye s’étaient rencontrés, pour la première fois, dans la cour de cette militaire américaine (l’équivalent de Saint-Cyr, en France, mais en plus prestigieux). Après son bac en série scientifique, Magatte Ndiaye avait en effet réussi l’un des concoursles plus prestigieux et les plus sélectifs des armées du monde : celui pour entrer à l’Académie militaire de West Point. Après sa formation, le sous-lieutenant Magatte Ndiaye était rentré au pays.
« Rangers » !
Devenu entretemps lieutenant, il fut nommé successivement chef de section au Bataillon de parachutistes, chef de section à l’Ecole nationale des Officiers d’active de Thiès, commandant de la compagnie des stages à l’Ecole nationale des sous-officiers d’Active et commandant de compagnie au 1er Bataillon d’infanterie. Mais c’est surtout au Bataillon des parachutistes que l’officier Magatte Ndiaye s’est taillé une réputation de vrai soldat baroudeur. Car il a marqué son passage chez les paras où il est venu en para. D’où son surnom de « Rangers » à l’image des soldats américains transformés en surhommes à force d’entraînements extrêmement exigeants.
Officier sans peur et ni reproche, le lieutenant Magatte Ndiaye, à la tête d’une section de parachutistes, a été blessé par balles lors de l’opération « Foudre » en Casamance. Son avancement au grade de capitaine coïncide avec la nomination du général Mamadou Seck Faidherbe aux fonctions de Chef d’Etat-major général des armées (Cemga). Bien évidemment, à sa prise de commandement, le nouveau Cemga n’a eu aucune peine pour trouver un bon aide de camp. Pour cause, il a fait appel immédiatement à celui qui était devenu entre temps le capitaine Magatte Ndiaye c’est-à-dire l’élève officier qu’il avait rencontré à West-Point! Discret, compétent, calme et méthodique, le capitaine Magatte Ndiaye avait toutes les qualités professionnelles et humaines pour servir dans l’ombre du patron des armées.
Parachutiste et Commando
D’ailleurs, il a fallu la fin de commandement du général Seck Faidherbe pour qu’il rejoigne son arme d’origine, l’Infanterie. Delà, il gravira tous les échelons du commandement et de la hiérarchie : Commandant de la Compagnie de Protection et d’Honneur ; Officier d’Etat-major au Centre des Opérations permanentes des Armées; Officier adjoint au Chef de corps du 26ème Bataillon de reconnaissance et d’appui ; Chef du Centre opérationnel de l’Armée de terre ; Chef de corps du Bataillon des commandos, Chef du Centre de planification et de conduite des opérations; Officier supérieur adjoint au Commandant de la Zone militaire n°5 ; Chef de la Chaîne Emploi de l’Etat-major de l’Armée de Terre ; Commandant de la Zone militaire n°7 du 1ermars 2018 au 1er août 2020 ; Inspecteur technique au Ministère des Forces armées mis pour emploi auprès du Chef d’Etat-major général des Armées du 1er août au 09 novembre 2020 et Chef de la Chaîne Opérations de l’Etat-major général des Armées depuis le 10 novembre 2020. Vu de son long parcours, vous conviendrez avec nous que le général Magatte Ndiaye est un fantassin polyvalent c’est-à-dire un para et un commando à la fois ayant plusieurs « armes » à son arc.
Ces qualités multidimensionnelles lui ont valu de participer à de nombreuses campagnes et missions en opérations extérieures. Ce aussi bien sous la bannière de l’Onu que celles de la Cedeao et de l’Union africaine en Guinée-Bissau, au Burundi, au Darfour, au Mali, en Gambie etc. Crack ayant blanchi sous le harnais des Armées, l’officier général d’élite Magatte Ndiaye ne pouvait pas ne pas bénéficier de la récompense du Chef Suprême des armées afin d’avoir droit à toutes les formules de politesse et de respect dignes de son rang. Et à vie ! « Mes respects mon général! », « Bonjour mon général », « Bien mon général ! » « Oui mon général ». Sacre mérité d’un brillant et très long parcours…
Le Temoin
On ne sait si c’est vrai ou pas ! Mais ce qui est-sûr, c’est que les soldats disciplinés, loyaux et « kinsé » (obéissants)sont toujours les mieux servis par le tableau d’avancement. Et quand cet avancement permet d’étrenner des étoiles, c’est parce que la fidélité, la patience et la compétence surtout ont fini par faire la différence. La preuve par le désormais ex-colonel Magatte Ndiaye qui vient d’être élevé au rang de général de brigade par le président de la République, Chef suprême des armées, qui, encore une fois, ne s’est pas trompé en portant son choix sur le profil de l’officier supérieur Magatte Ndiaye. Un bon choix après celui effectué il y a longtemps de cela par l’ancien chef d’état-major particulier du président de la République (Cempart), le général Mamadou Seck alias « Faidherbe ».
Au cours d’une visite en 1987 à la prestigieuse Académie militaire de West Point, aux Etats-Unis, nous raconte-t-on, le général Seck Faidherbe fut interpellé par le commandant de cette crème des écoles militaires américaines en ces termes : « Mon général, vous avez, ici, un de vos cadets, l’élève-officier Magatte Ndiaye. Il fait partie des meilleurs élèves de l’école. Si vous êtes disposé à le rencontrer, le commandant de l’école est à vos ordres! » avait dit au « Cempart » l’officier yankee. C’est ainsi que le général Mamadou Seck Faidherbe et l’élève Magatte Ndiaye s’étaient rencontrés, pour la première fois, dans la cour de cette militaire américaine (l’équivalent de Saint-Cyr, en France, mais en plus prestigieux). Après son bac en série scientifique, Magatte Ndiaye avait en effet réussi l’un des concoursles plus prestigieux et les plus sélectifs des armées du monde : celui pour entrer à l’Académie militaire de West Point. Après sa formation, le sous-lieutenant Magatte Ndiaye était rentré au pays.
« Rangers » !
Devenu entretemps lieutenant, il fut nommé successivement chef de section au Bataillon de parachutistes, chef de section à l’Ecole nationale des Officiers d’active de Thiès, commandant de la compagnie des stages à l’Ecole nationale des sous-officiers d’Active et commandant de compagnie au 1er Bataillon d’infanterie. Mais c’est surtout au Bataillon des parachutistes que l’officier Magatte Ndiaye s’est taillé une réputation de vrai soldat baroudeur. Car il a marqué son passage chez les paras où il est venu en para. D’où son surnom de « Rangers » à l’image des soldats américains transformés en surhommes à force d’entraînements extrêmement exigeants.
Officier sans peur et ni reproche, le lieutenant Magatte Ndiaye, à la tête d’une section de parachutistes, a été blessé par balles lors de l’opération « Foudre » en Casamance. Son avancement au grade de capitaine coïncide avec la nomination du général Mamadou Seck Faidherbe aux fonctions de Chef d’Etat-major général des armées (Cemga). Bien évidemment, à sa prise de commandement, le nouveau Cemga n’a eu aucune peine pour trouver un bon aide de camp. Pour cause, il a fait appel immédiatement à celui qui était devenu entre temps le capitaine Magatte Ndiaye c’est-à-dire l’élève officier qu’il avait rencontré à West-Point! Discret, compétent, calme et méthodique, le capitaine Magatte Ndiaye avait toutes les qualités professionnelles et humaines pour servir dans l’ombre du patron des armées.
Parachutiste et Commando
D’ailleurs, il a fallu la fin de commandement du général Seck Faidherbe pour qu’il rejoigne son arme d’origine, l’Infanterie. Delà, il gravira tous les échelons du commandement et de la hiérarchie : Commandant de la Compagnie de Protection et d’Honneur ; Officier d’Etat-major au Centre des Opérations permanentes des Armées; Officier adjoint au Chef de corps du 26ème Bataillon de reconnaissance et d’appui ; Chef du Centre opérationnel de l’Armée de terre ; Chef de corps du Bataillon des commandos, Chef du Centre de planification et de conduite des opérations; Officier supérieur adjoint au Commandant de la Zone militaire n°5 ; Chef de la Chaîne Emploi de l’Etat-major de l’Armée de Terre ; Commandant de la Zone militaire n°7 du 1ermars 2018 au 1er août 2020 ; Inspecteur technique au Ministère des Forces armées mis pour emploi auprès du Chef d’Etat-major général des Armées du 1er août au 09 novembre 2020 et Chef de la Chaîne Opérations de l’Etat-major général des Armées depuis le 10 novembre 2020. Vu de son long parcours, vous conviendrez avec nous que le général Magatte Ndiaye est un fantassin polyvalent c’est-à-dire un para et un commando à la fois ayant plusieurs « armes » à son arc.
Ces qualités multidimensionnelles lui ont valu de participer à de nombreuses campagnes et missions en opérations extérieures. Ce aussi bien sous la bannière de l’Onu que celles de la Cedeao et de l’Union africaine en Guinée-Bissau, au Burundi, au Darfour, au Mali, en Gambie etc. Crack ayant blanchi sous le harnais des Armées, l’officier général d’élite Magatte Ndiaye ne pouvait pas ne pas bénéficier de la récompense du Chef Suprême des armées afin d’avoir droit à toutes les formules de politesse et de respect dignes de son rang. Et à vie ! « Mes respects mon général! », « Bonjour mon général », « Bien mon général ! » « Oui mon général ». Sacre mérité d’un brillant et très long parcours…
Le Temoin