Plusieurs organisations de la société civile basées dans la région de Ziguinchor, ne cessent de déplorer le manque de volonté politique des députés issus de la région de Ziguinchor. Ils sont souvent absents quand il s’agit de plaider sur les maux dont souffre la région. Pour cette journée du 08 mars exclusif.net a choisi la présidente de la plateforme pour l’émergence de la Casamance, « je m’engage », Ndèye Ndiaye Atlanta, qui a pris les devants et a mis sur la table les véritables besoins de la région.
Certains députés de la région naturelle de la Casamance, se sont exilés à Dakar depuis leur installation en 2012. Ils ont aux abonnés absents sur les difficultés que vive la région. Depuis plus d’an Ndèye Ndiaye Atlanta ne cesse de poser des actes allant dans le sens d’abroger les souffrances des populations, sans tambour ni trompette. Elle dans les fronts pour le développement de sa région naturelle sevrée presque de tout.
Elle vient de lancer un mouvement, chargé du développement du Sud et servira de VOIX aux sans voix, la Majorité Silencieuse de la CASAMANCE « C’est bien de demander à la population d’aller s’inscrire sur les listes électorales, mais c’est encore mieux de s’assurer si elle soutient la vision du Président Macky SALL pour assurer une victoire de Benno Bokk Yaakar lors des élections ! Sur le plan de l’éducation et la formation, la connexion laisse à désirer (faible et instable), pour ceux qui sont dans l’université virtuelle où trouver un cyber ou une salle informatique digne de son nom n’existe pas, où l’électricité est une chimère dans certaines communes, où le diplôme n’est plus un parchemin pour l’emploi. Plus d’espoir de débouchés par l’éducation », dénonce Mme Ndiaye. Elle ajoute que les Jeunes diplômés peinent à trouver un emploi et manquent d’encadrement pour devenir des entrepreneurs. « La majeure partie n’ont pas pu prendre leur diplôme par manque de stage pour soutenir leur mémoire de fin de cursus. Les jeunes ont besoin d’espaces professionnels propices à l’éclosion de leurs capacités afin de pouvoir se préparer à prendre leur destin en main. »
La situation économique
Sur le volet économique où tout le monde attendait la réaction des députés, mais Ndèye Ndiaye a en fait une priorité et dénonce la gestion du dossier de la SONACOS. « Pas de recrutements sécurisés (CDI) en Casamance, que des contractuels (journaliers et prestataires de service), mis à part les affectés de Dakar. »
Sur la traversée de la Gambie, malgré le départ de Yahya Jammeh, les problèmes demeurent. « Pour les opérateurs économiques, certes les désagréments de la Transgambienne vont être gérés avec le nouveau gouvernement, mais il reste à faire, d’autant plus que le tissu économique est quasi inexistant. L’enclavement se ressent encore sur les prix des denrées, sur les initiatives entrepreneuriales. C’est l’heure de se pencher sur la construction d’une ILA Casamance (continuité du territoire) en attendant que le pont avec la Gambie soit réalisé. L’Etat ne doit plus permettre ce commerce illicite autour du bois. La fête de la Tabaski 2016, avec son lot de déboires en moutons, est assez révélatrice sur l’urgence d’une réorganisation de ce secteur. La présidente des femmes de la plateforme « Pour l’émergence, je m’engage », souligne aussi le manque d’électricité, d’infrastructures sociales de base, l’absence de financement des femmes, le manque de formation et d’accompagnement.
Ibrahima Khalil DIEME
Certains députés de la région naturelle de la Casamance, se sont exilés à Dakar depuis leur installation en 2012. Ils ont aux abonnés absents sur les difficultés que vive la région. Depuis plus d’an Ndèye Ndiaye Atlanta ne cesse de poser des actes allant dans le sens d’abroger les souffrances des populations, sans tambour ni trompette. Elle dans les fronts pour le développement de sa région naturelle sevrée presque de tout.
Elle vient de lancer un mouvement, chargé du développement du Sud et servira de VOIX aux sans voix, la Majorité Silencieuse de la CASAMANCE « C’est bien de demander à la population d’aller s’inscrire sur les listes électorales, mais c’est encore mieux de s’assurer si elle soutient la vision du Président Macky SALL pour assurer une victoire de Benno Bokk Yaakar lors des élections ! Sur le plan de l’éducation et la formation, la connexion laisse à désirer (faible et instable), pour ceux qui sont dans l’université virtuelle où trouver un cyber ou une salle informatique digne de son nom n’existe pas, où l’électricité est une chimère dans certaines communes, où le diplôme n’est plus un parchemin pour l’emploi. Plus d’espoir de débouchés par l’éducation », dénonce Mme Ndiaye. Elle ajoute que les Jeunes diplômés peinent à trouver un emploi et manquent d’encadrement pour devenir des entrepreneurs. « La majeure partie n’ont pas pu prendre leur diplôme par manque de stage pour soutenir leur mémoire de fin de cursus. Les jeunes ont besoin d’espaces professionnels propices à l’éclosion de leurs capacités afin de pouvoir se préparer à prendre leur destin en main. »
La situation économique
Sur le volet économique où tout le monde attendait la réaction des députés, mais Ndèye Ndiaye a en fait une priorité et dénonce la gestion du dossier de la SONACOS. « Pas de recrutements sécurisés (CDI) en Casamance, que des contractuels (journaliers et prestataires de service), mis à part les affectés de Dakar. »
Sur la traversée de la Gambie, malgré le départ de Yahya Jammeh, les problèmes demeurent. « Pour les opérateurs économiques, certes les désagréments de la Transgambienne vont être gérés avec le nouveau gouvernement, mais il reste à faire, d’autant plus que le tissu économique est quasi inexistant. L’enclavement se ressent encore sur les prix des denrées, sur les initiatives entrepreneuriales. C’est l’heure de se pencher sur la construction d’une ILA Casamance (continuité du territoire) en attendant que le pont avec la Gambie soit réalisé. L’Etat ne doit plus permettre ce commerce illicite autour du bois. La fête de la Tabaski 2016, avec son lot de déboires en moutons, est assez révélatrice sur l’urgence d’une réorganisation de ce secteur. La présidente des femmes de la plateforme « Pour l’émergence, je m’engage », souligne aussi le manque d’électricité, d’infrastructures sociales de base, l’absence de financement des femmes, le manque de formation et d’accompagnement.
Ibrahima Khalil DIEME
