La publication du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall continue de susciter des réactions enflammées. L’Alliance Pour la République (APR), parti de l’ancien président, rejette catégoriquement ce document et envisage des poursuites judiciaires contre l’institution.
Dans un communiqué officiel publié le 16 février 2025, le Secrétariat Exécutif National de l’APR exprime son indignation face à ce qu’il qualifie de "manœuvre politique". "Ce rapport est une version réchauffée de celui de l’Inspection Générale des Finances présenté en septembre 2024 par Ousmane Sonko", accuse le parti, dénonçant une tentative de légitimer des accusations "infondées".
L’APR pointe du doigt l’absence de présentation officielle du rapport par la Cour des Comptes elle-même, suggérant que le document publié aurait été influencé par le gouvernement en place. "Pourquoi la Cour des Comptes n'a-t-elle pas présenté elle-même son rapport à l'opinion nationale et internationale ?", s’interroge le parti.
Un enjeu judiciaire majeur
Face à ce qu’il considère comme un "faux", l’APR entend saisir plusieurs juridictions pour contester le rapport. "L’Alliance Pour la République se réserve le droit de saisir toutes les instances nationales, régionales et internationales", prévient le parti. Parmi les options envisagées figurent des recours devant le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour des Comptes de l’UEMOA.
Cette initiative pourrait donner lieu à une bataille judiciaire sans précédent, d’autant que le gouvernement a déjà évoqué d’éventuelles poursuites contre d’anciens responsables de l’APR en cas d’irrégularités avérées.
De son côté, le gouvernement défend la légitimité du rapport et appelle à laisser la justice faire son travail et que la publication de ce rapport s’inscrit dans une logique de transparence et de lutte contre la corruption, une promesse phare du président Bassirou Diomaye Faye.
Dans un communiqué officiel publié le 16 février 2025, le Secrétariat Exécutif National de l’APR exprime son indignation face à ce qu’il qualifie de "manœuvre politique". "Ce rapport est une version réchauffée de celui de l’Inspection Générale des Finances présenté en septembre 2024 par Ousmane Sonko", accuse le parti, dénonçant une tentative de légitimer des accusations "infondées".
L’APR pointe du doigt l’absence de présentation officielle du rapport par la Cour des Comptes elle-même, suggérant que le document publié aurait été influencé par le gouvernement en place. "Pourquoi la Cour des Comptes n'a-t-elle pas présenté elle-même son rapport à l'opinion nationale et internationale ?", s’interroge le parti.
Un enjeu judiciaire majeur
Face à ce qu’il considère comme un "faux", l’APR entend saisir plusieurs juridictions pour contester le rapport. "L’Alliance Pour la République se réserve le droit de saisir toutes les instances nationales, régionales et internationales", prévient le parti. Parmi les options envisagées figurent des recours devant le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour des Comptes de l’UEMOA.
Cette initiative pourrait donner lieu à une bataille judiciaire sans précédent, d’autant que le gouvernement a déjà évoqué d’éventuelles poursuites contre d’anciens responsables de l’APR en cas d’irrégularités avérées.
De son côté, le gouvernement défend la légitimité du rapport et appelle à laisser la justice faire son travail et que la publication de ce rapport s’inscrit dans une logique de transparence et de lutte contre la corruption, une promesse phare du président Bassirou Diomaye Faye.