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Propositions d’une nouvelle Gouvernance Sécuritaire

Samedi 2 Janvier 2021

 La Conscience Nationale pour le Nouvel Ordre (C.N.N.O ) que nous avons l’honneur de conduire, se fait le devoir de vous adresser la présente, à l’effet de soumettre à l’appréciation du peuple, la vision et les propositions du NOUVEL ORDRE, concernant notre  principal domaine d’intérêt que constitue   la sécurité.
Nous nous félicitons d’abord pour les efforts qui sont faits, pour améliorer les conditions de vie et de travail des éléments des forces de sécurité en général, même si nous pensons que des efforts particuliers doivent encore être fait sur le plan social pour les personnels des paramilitaires en général.


Au niveau de la sécurité privée, qui est le lieu par excellence de l’anarchie et de l’illégalité, des efforts sont entrepris pour assainir le secteur, depuis le conseil des ministres du 28 NOVEMBRE 2013.
Tous les jours, nous nous plaignons de l’insécurité quasi permanente, dans tous les aspects de notre vie. Nous nous sommes malheureusement habitués à l’anarchie, au désordre, à l’insalubrité, aux injustices, et autres tares de notre société qui ne peuvent être combattus, que par une volonté politique et un soutien populaire fort.



Nous sommes nostalgiques des années ou les éléments des forces de défense et de sécurité étaient respectés, des années qui ont fait la bonne réputation des forces de défense et de sécurité.
Aujourd’hui comme nous le déplorons, à force de laisser les forces de sécurité à la merci des critiques parfois malveillantes, et du fait de la banalisation des outrages, il est en train de se développer insidieusement, un sentiment d’affaiblissement de l’autorité des personnels de sécurité.



Nous avions depuis quelques années prédit l’aggravation de l’insécurité et principalement des braquages du fait de plusieurs facteurs, parmi lesquels : - la régression de l’autorité des forces de défense et de sécurité – la faiblesse des effectifs- la faiblesse de la formation – l’insuffisance de l’armement et de l’équipement dans les brigades et commissariats des Forces de Défense et de Sécurité, surtout à l’intérieur du pays.
Il faut ajouter à cela que les structures privées ne privilégient pas la mise en place de dispositifs efficaces de sécurité et se contentent du minimum, en exposant ainsi les agents de sécurité privée qui le plus souvent mal formés, mal encadrés et exposés, ne peuvent faire face à des malfaiteurs déterminés.



IL est utile de savoir, que les éléments des brigades de la gendarmerie territoriale ne sont pas formés pour faire face au grand banditisme. LES BRIGADES de douanes, de gendarmerie, des eaux et forêts, et Commissariats de Police, doivent être renforcées en UNITES Spécialisées en intervention sur tout le territoire. Aujourd’hui tous les éléments doivent être dotés de gilets et de casques pare- balles, les unités dotées de drones, et d’équipements de télé et vidéosurveillance et de moyens aéroportés comme des hélicoptères par exemple.  



Il est dommage de constater que des centaines d’infractions et d’incivilités, se font sous les yeux de forces de l’ordre, qui ne prennent plus la peine de réagir. Il est clair que l’émergence ne se fera pas dans le désordre social, qui est le nid de l’insécurité. Des efforts sont en train d’être faits pour améliorer les conditions de travail et de vies des personnels des forces de défense et de sécurité. Mais il est aussi important de mettre en place des dispositifs opérationnels de terrain, pour assurer une présence permanente, coordonnée et efficace pour ramener l’ordre, la discipline, la sécurité et la salubrité dans l’espace public et privé. IL n’est pas normal que les stations E.D.K en soient aujourd’hui à 17 braquages sans qu’aucune leçon ne soit tirée de cette situation.



Ceci doit être accompagné par un code pénal et un code de procédure pénale et civile adaptés en termes de dissuasion, de coercition, et de réinsertion. IL faudra aussi revoir la politique carcérale de notre pays, pour que le futur travail DE DISSUASION ET DE REPRESSION DES INFRACTIONS des forces de défense et de sécurité, aussi bien privée que publique, puisse être sanctionné de façon juste, dissuasive et éducative.
Aujourd’hui, même arrêtés les meurtriers, agresseurs voleurs et autres délinquants ne risquent rien d’autre qu’un séjour en prison. Pour certains la prison n’est pas dissuasive ET NE CONSTITUE EN RIEN un moyen de réhabilitation OU DE REINSERTION SOCIALE.



Il n’est pas normal, si on veut véritablement nous mettre sur la voie de l’émergence,  de continuer à laisser les forces de l’ordre impuissantes ou indifférentes devant les épaves roulantes sur nos routes, au volant desquelles se trouvent de véritables hors la loi de la route, qui causent chaque année des centaines de décès, les transports en commun surchargés, les marchands ambulants et tabliers, les commerces, ateliers divers, les gravats de construction qui occupent anarchiquement et polluent   l’espace publique, sans oublier les dealers bien identifiés qui  hantent impunément  les quartiers,  et perturbent la quiétude des honnêtes gens.


Il faut coûte que coûte inverser la tendance, afin que la sérénité et la quiétude puissent nous permettre préserver l’intégrité physique des citoyens, qui pourront se consacrer aux efforts pour l’émergence, même si l’on sait que la sécurité à 100% n’existe pas. 



LE NOUVEL ORDRE estime que le désordre, l’insalubrité et l’anarchie qui sont le nid de l’insécurité sont le fait de la difficulté DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE à assumer toutes leurs responsabilités, car il est venu le temps de permettre à chaque membre des forces de sécurité et de défense en toute circonstance, de pouvoir intervenir en cas de constat d’incivilités ou de violations des dispositions des codes, lois et règlements  en vigueur au SENEGAL, quelque soit le statut  de la, ou des personnes concernées. IL est important dans ces situations, que les membres des forces de sécurité sentent tout le soutien de l’ETAT, au lieu de craindre un retour de bâton en faisant son travail, parce qu’un fautif aurait des relations bien placées.
La Guerre EN CASAMANCE et la situation au MALI, pour ce qui nous est le plus proche, doivent nous inspirer, afin mieux prendre en compte des préoccupations de certaines populations, et éviter autant que faire se peut, que certaines puissent se sentir isolées et en dehors des politiques de l’ETAT. Renforcer le sentiment patriotique et les comportements civiques par une éducation, une instruction scolaire et une communication adaptée, aidera à faire face aux discours défaitistes, extrémistes et préserver notre jeunesse de l’emprise de la facilité et des extrémismes de tout bord.



Ce qui est sûr, quelles que soit l’origine, la nature et les motivations des groupes terroristes, des soulèvements populaires, ou remous politiques qui ont déstabilisés le continent, il est à remarquer que nos FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE africaines n’ont jamais pu faire face à ces situations par elles mêmes. Il convient pour notre pays d’en tirer des leçons, et que chacun au niveau ou il se trouve, en toute responsabilité, quelques soient les divergences qui peuvent surgir en interne, de contribuer au rassemblement autour de l’essentiel que constitue L’UNITE NATIONALE.
De notre point de vue, il faudra pour prévenir ces situations dangereuses, révolutionner notre système de sécurité, et pour ce proposons les mesures suivantes :
  • L’Elaboration d’un code de défense militaire et civile et de la sécurité intérieure
  • Création d’une Haute Autorité de la Sécurité Civile qui remplacera l’actuelle Direction de la Protection Civile et pourra disposer de moyens humains, réglementaires, matériels pour disposer de pouvoirs coercitifs et de contrôle pour prévenir les risques d’accidents, de catastrophes.
 
  •  L’Attribution à l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité de prérogatives coercitives, quant à la prévention en matière de lutte contre les incivilités, la délinquance, l’occupation de la voie publique, et faire respecter en général des codes de l’hygiène, de la construction, de l’urbanisme et de l’hygiène. Assurer la sécurisation à l’intérieur des communes
 
 
  • Revoir les conditions d’élections et des profils des chefs de quartiers et chefs de villages qui doivent être impliqués à la gestion des mesures de lutte contre la délinquance en général, et la porosité des frontières.
 
  • Mettre en place des fichiers électroniques au niveau des quartiers et villages pour recenser les habitants, infrastructures   et véhicules à ce niveau. Ce fichier devra permettre de délivrer des certificats de domicile fiables aux résidents et permettre aussi une forme d’indentification, de traçabilité, obligatoire pour certaines activités.
 
 
  • L’Obligation pour chaque citoyen ou étranger d’être enregistré dans un fichier de son quartier de résidence, et de prévenir en cas de déménagement. Cette obligation doit être appliquée à toute personne qui s’installe ou qui quitte définitivement un quartier ou un village.
 
  • Réfléchir à un remaillage du territoire avec   installation de nouvelles infrastructures modernes et sécurisées pour toutes les forces de défense et de sécurité, quand on sait que sauf erreur de notre part la dernière caserne construite au SENEGAL REMONTE à 1978 avec la Légion de Gendarmerie d’Intervention DE M’BAO. Il est vrai que deux casernes militaires sont en train d’être construites à BAKEL et à LOUGA, et des efforts sont faits pour ce qui des brigades de gendarmerie, mais l’état des commissariats et casernes de police fait peine à voir, celle de TIVAOUANE mise à part.
 
 
  • Renforcer les unités (Armée, gendarmerie, police, douanes, eaux et forêt, gardes pénitentiaires) en forces spéciales de lutte contre le grand banditisme et les menaces asymétriques qui vont, si on y prend garde se développer en s’alphabétisant et se modernisant. Mais surtout les doter ainsi que les sapeurs-pompiers, d’hélicoptères pour plus de diligence et d’efficacité dans les interventions.
 
  •   Nos différents bataillons doivent évoluer en régiments de 1000 à 1500 HOMMES ET FEMMES, qui dans l’avenir devraient pouvoir disposer de moyens aéroportés pour assurer une autonomie d’intervention et de projection. Outre DAKAR disposer d’au moins 04 BASES NAVALES modernes (SAINT LOUIS MBOUR FOUNDIOUGNE ELINKINE) avec des navires de surveillance en permanence en mer et sur nos fleuves. Prévoir au moins 05 BASES aériennes pour mailler le territoire national.
 
 
  • REVOIR le système de travail des forces de défense et de sécurité, (ARMEE, GENDARMERIE, POLICE, DOUANE, SERVICE D’HYGIENE, EAUX ET FORETS, PARCS NATIONAUX, ASP) par la mise en œuvre d’un planning de travail sur le système des 3 X 8 heures ou 2 X 12 heures pour une présence permanente et efficiente en nombre et en qualité, et mettre fin aux occupations et constructions anarchiques, aux incivilités sur la voie publique, et combattre la délinquance plus efficacement par la   proximité.
 
  • Revoir de même le statut des personnels des forces de sécurité pour qu’ils puissent tous disposer selon leurs rangs ou grades, de prérogatives de police judiciaire en tant qu’auxiliaires, agents, ou officiers de police judiciaire, pour constater et mettre un terme à toutes les infractions dont ils seraient témoins, ou qui leur seraient signalées, qu’ils soient ou non en service.
 
  • Réfléchir à donner à tous les personnels des forces de défenses et de sécurité du statut à la base, de militaire qui seraient formés dans les écoles militaires avant de se spécialiser dans les autres corps de la sécurité (gendarmerie, police, douanes, garde pénitentiaires, service d’hygiène, eaux et forêts, parcs nationaux).
  • Le statut de paramilitaire pourrait être réservé aux ASP. Ils pourraient suppléer les forces de défense et de sécurité en assurant la sécurisation des structures et hautes personnalités publiques, des communes, des quartiers. 
 
  • Systématiser et Pérenniser les patrouilles mixtes, entre les forces de défense et de sécurité, jour et nuit. 
 
  • Pré positionner des éléments des sapeurs-pompiers et les ASP au niveau des routes nationales et à certains endroits stratégiques des villes (marchés, garages, gares, routes,).
 
  • Développer la surveillance de la voie publique par la vidéo surveillance et d’autres moyens comme les drones et satellites de surveillance grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication, qui doivent nous permettre de mettre en place des radars et systèmes pour lutter contre les excès de vitesse et les comportements dangereux sur les routes. Appliquer concrètement la tolérance ZERO pour mettre vraiment fin à la délinquance routière par des contrôles à l’intérieur des gares routières et des véhicules de transport. Revoir le code de la route car certaines infractions au code de la route ressemblent plus à des homicides volontaires
 
  • Imposer aux structures financières et aux entreprises de mieux prendre en compte leur dispositif de sécurité qui doit être soumis aux ministères de l’intérieur/ Mettre en place un dispositif d’auto destruction ou de géolocalisation des billets de banques. Surveillance accrue des structures de transfert d’argent.
 
  • Revoir le système et les conditions de revente de certains appareils ou de matériels d’occasion, qui sont pour une large part, la cause de la plupart des agressions et vols.
 
  • Combattre véritablement les actes d’incivilités sur la voie publique, par des sanctions exemplaires peines de prisons, fortes amendes, séjours de rééducation en caserne militaire pour effectuer travaux d’intérêt général par exemple.
 
  • Développer dans ce secteur la recherche développement pour une future autonomie en termes de matériels et de techniques d’intervention. Réformer le système de renseignement en recrutant des compétences civiles diverses. Tirer le maximum de profit de nos spécialistes et experts du renseignement même en retraite.
 
  • Impliquer davantage la sécurité privée dans la politique générale de sécurité, avec en priorité la formation et l’assainissement dans ce secteur par la mise sur pied d’une structure de contrôle.
  • Renforcer les sanctions pénales contre les cas d’agressions contre les personnes et les vols ainsi que les délits d’outrage aux personnels des forces de défense et de sécurité publique et privée.
  • Travailler à rendre la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans.
  • Réfléchir à une politique d’insertion et de réinsertion des prisonniers par des formations civiques, scolaires et professionnelles obligatoires dans les lieux de privations de libertés.   
  • REVOIR LES SALAIRES DES PERSONNELS de défense et de sécurité publique et privée et surtout LES PENSIONS DE RETRAITE, avec pour objectif d’arriver à 80% du dernier salaire net, en reconnaissance de services rendus.
 
Les formations en sécurité doivent de façon urgente être revues et renforcées, pour les adapter au contexte sécuritaire du monde actuel (grand banditisme, cyber criminalité, terrorisme, surveillance et protection des frontières, sites de production, d’exploitation, de transport d’hydrocarbures ou de ressources minières, vulnérabilités intérieures). Nous devons pouvoir faire en sorte que la présence des forces de défense et de sécurité soit permanente par un système de 3 x 8, de patrouilles mixtes mobiles (Armée, Police, Gendarmerie, Douanes, Service d’Hygiène, gardes forestiers, ASP). Interdire dans la sécurité privée, l’exposition des agents sur la voie publique particulièrement la nuit. Obligation de Doter ces personnels de matériels de défense, non létales.  Obliger les clients à installer des dispositifs de sécurité de leurs installations. Installer des caméras de surveillance dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie, des douanes et leurs véhicules, sans oublier les lieux de privations de libertés.



Il faut espérer que la prochaine loi sur la sécurité intérieure, puisse prendre en compte ces aspects pratiques, pour contribuer entre autres mesures, à améliorer l’efficacité de l’offre de sécurité.
De façon pratique il faudra réorganiser les FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE, afin qu’en même temps des unités soient en instruction, d’autres en alerte, et d’autres en intervention sur le terrain et de façon permanente.
 Nous nous excusons de la longueur de notre courrier, qui est une contribution à notre devoir de participer à faire du SENEGAL un pays émergent, et qui est à la mesure de notre ambition pour notre pays qui n’a pas de limite.
 
 
Le SECRETAIRE GENERAL
JEAN LEOPOLD GUEYE
                                                                        
    
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