Le gouvernement américain a récemment dévoilé la liste des pays bénéficiaires du Programme d'Exemption de Visa 2025, révélant une fois de plus l'absence totale de nations africaines parmi les 40 pays privilégiés. Cette décision, annoncée en février par le Département américain de la Sécurité intérieure, a provoqué un tollé dans les cercles diplomatiques africains, alimentant les critiques d'une "politique d'exclusion continentale" persistante.
Malgré les liens historiques et stratégiques entre l'Afrique et les États-Unis, les citoyens des 54 pays africains restent soumis aux procédures longues, coûteuses et complexes de demande de visa. En revanche, les ressortissants européens, asiatiques et même de certains pays du Moyen-Orient continuent de bénéficier d'une entrée simplifiée pour des séjours touristiques ou d'affaires allant jusqu'à 90 jours.
Alors que la Roumanie fête son accès au programme, de nombreux pays africains répondant pourtant aux critères de sécurité et de gouvernance requis, comme le Botswana, Maurice et les Seychelles, demeurent exclus sans justification claire. Cette situation contraste avec le maintien des privilèges accordés au Royaume-Uni, malgré les récentes frictions politiques avec Washington, renforçant le sentiment d'un traitement préférentiel réservé aux alliés occidentaux.
Pour les citoyens africains, l'impact se traduit par des frais de demande de visa élevés, des déplacements coûteux vers les consulats américains et des délais d'attente parfois décourageants. Cette barrière administrative constitue un frein non seulement pour le tourisme mais aussi pour les échanges commerciaux et éducatifs, à l'heure où la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) promet de dynamiser les économies du continent.
Avec l'expansion de l'influence économique chinoise en Afrique et la montée en puissance du continent sur la scène mondiale, de nombreux experts estiment que la politique américaine actuelle pourrait être perçue comme un faux pas diplomatique. Dans ce que certains appellent déjà "le siècle de l'Afrique", Washington risque de voir son influence s'éroder face à une jeunesse africaine de plus en plus tournée vers d'autres partenaires internationaux.
Malgré les liens historiques et stratégiques entre l'Afrique et les États-Unis, les citoyens des 54 pays africains restent soumis aux procédures longues, coûteuses et complexes de demande de visa. En revanche, les ressortissants européens, asiatiques et même de certains pays du Moyen-Orient continuent de bénéficier d'une entrée simplifiée pour des séjours touristiques ou d'affaires allant jusqu'à 90 jours.
Alors que la Roumanie fête son accès au programme, de nombreux pays africains répondant pourtant aux critères de sécurité et de gouvernance requis, comme le Botswana, Maurice et les Seychelles, demeurent exclus sans justification claire. Cette situation contraste avec le maintien des privilèges accordés au Royaume-Uni, malgré les récentes frictions politiques avec Washington, renforçant le sentiment d'un traitement préférentiel réservé aux alliés occidentaux.
Pour les citoyens africains, l'impact se traduit par des frais de demande de visa élevés, des déplacements coûteux vers les consulats américains et des délais d'attente parfois décourageants. Cette barrière administrative constitue un frein non seulement pour le tourisme mais aussi pour les échanges commerciaux et éducatifs, à l'heure où la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) promet de dynamiser les économies du continent.
Avec l'expansion de l'influence économique chinoise en Afrique et la montée en puissance du continent sur la scène mondiale, de nombreux experts estiment que la politique américaine actuelle pourrait être perçue comme un faux pas diplomatique. Dans ce que certains appellent déjà "le siècle de l'Afrique", Washington risque de voir son influence s'éroder face à une jeunesse africaine de plus en plus tournée vers d'autres partenaires internationaux.